Deux échecs consécutifs en une semaine : Biram humilé et acculé, et son ami sénégalais Seydi Gassama déboussolé ! (vidéo).

L’Etat sénégalais a, semble-t-il, indiqué à Biram Oul Abeid, le chef du mouvement illégal IRA, et ses amis sénégalais que leur conférence de presse sur la Mauritanie qui était prévue aujourd’hui n’est pas la bienvenue. Les autorités sénégalaises répondent ainsi à une exigence largement exprimée par l’opinion publique mauritanienne, relayée par les médias nationaux et locaux et fortement soutenue par les autorités du pays.

A en juger par le nombre et la qualité des commentaires d’indignation parvenus à la rédaction de Mmauriactu*, ce grand mouvement de colère suscité chez les Mauritaniens et chez pas mal de Sénégalais, par cette dernière manœuvre médiatique dakaroise des racistes ‘anti maures’ selon le mot de Sidi Diakaté,** ne pouvait pas être ignoré par les autorités du Sénégal.

 Biram Humilié !

Comme elles ont fait il y a quelques jours concernant une manifestation médiatique contre la Mauritanie,  planifiée par le chef de l’IRA et d’autres partenaires ou alliés de son organisation, les autorités sénégalaises ont « poliment » refusé la conférence de presse d’aujourd’hui, laissant cette fois-ci  le soin d’annoncer l’annulation à Biram. Et celui-ci accepte sans rechigner, jouant au petit tacticien opportuniste.

Il devait se sentir humilié et son amour propre blessé, lui qui est connu pour sa folie de grandeur, d’après Saad Ould Louleid et Mohamed Val Ould Rachid qui sont respctivement son ancien bras droit et son ancien moufti, devenus tous les deux parmi ses ennemis les plus farouches. C'est pourquoi il n’aura pas le courage de se présenter devant la presse qui l’attendait pourtant. Non ! C’est l’un de ses amis sénégalais, Seydi Gassama, président de RADHO (rencontre africaine pour les droits de l’homme )  qui aura l’ingrate et dificile tâche d’annoncer l’échec.

Pitoyable, Seydi !

N’épargnant aucun effort intellectuel ou communicationnel pour atténuer les douleurs  de la gifle qu’ils viennent de prendre, le pauvre Seydi Gassama a eu toute les difficultés pour expliquer ce qui leur arrive.

Pourquoi la conférence est annulée ? Pourquoi Biram ne vient pas à la rencontre des journalistes ? Quelles sont les conséquences de leur échec… ? Les questions fusent, alors que les mots justes pour y répondre font terriblement défaut à Seydi Gassama au point d’apparaître pitoyable. Il cherchera tout de même, tant bien que mal, à cacher son incapacité d’avancer des arguments qui tiennent la route en essayant de détourner les regards dans une autre direction plus propice, selon lui.

Mais là aussi, le président de RODHA ne fera pas vraiment preuve d’imagination : il ressassera le discours insipide de « l’esclavage en Mauritanie ».

 Un produit dévalorisé sur le marché des droits de l’homme

Raté, la manœuvre communicationnelle de changement de direction qu’a tentée Seydi Gassama !

Ce dernier ne perçoit manifestement toujours pas une réalité de plus en plus évidente, ou s’y refuse : le produit appelé « l'esclavage en Mauritanie » est de moins en moins porteur au point que ses principaux chantres, Biaram et ses amis proches, cherchent d’autres ressources thématiques, ou d’une autre nature, plus payantes sur « le marché des droits de l’homme ». Un marché qu’ils investissaient à fond au début de leur parcours politique, non sans succès parfois, en exposant partout où ils pouvaient y aller, en Europe, aux Etats unis, et dans quelques pays d’Afrique dont le Sénégal, leur « marchandise » périmée aujourd’hui.

Mais maintenant, Biram, contrairement au sénégalais Seydi qui parait-il connait très mal la Mauritanie, comprend en effet que  « l’esclavage en Mauritanie », comme fonds de commerce, montre depuis quelques temps de "graves" limites quant à sa rentabilité. Et il sait parfaitement que les raisons de sa forte dépréciation qui continue inévitablement tiennent à des facteurs qui leur échappent totalement, lui et ses amis. Il est conscient que la principale cause réside dans une donnée qu’il n’avouera jamais. C’est le fait que l’Etat mauritanien a pris entièrement a son compte les problèmes liés à l’esclavage moderne sous toutes ses formes et aux séquelles de l’esclavage séculaire traditionnel.

Les conséquences politique de cet engagement fort du gouvernement sont là : ceux qui maniulaient la question en tant que "marchandise à bon prix", Biram en tête, n’ont pratiquement plus de crédibilité à l’intérieur du pays, et se voient de plus en plus isolés auprès de leurs partenaires et amis étrangers, « bailleurs de fonds », qui les écoutent de moins en moins.

Une autre direction « salvatrice » : se laisser instrumentaliser !

Malgré qu’il sent et voit l’herbe coupé sous ses pieds, Biram s’y accroche toujours, pour survivre politiquement en attendant de trouver mieux. Et ce « mieux », il est déjà à sa recherche. Il semble effectivement explorer des directions autres que le thème de « l’esclavage » dont les ressources sot quasiment puisées.

Dans cette prospection de nouvelles voies, Biram et ses amis proches ne devront pas trop s’emmerder à se creuser les méninges !  Il leur suffira de se mette à la disposition d’autres opposants mauritaniens connus par leur radicalité et qui, de surcroît, disposeraient de moyens conséquents.

Autant donc ces opposants radicaux sont riches et dépensiers, autant leur attrait sera fort. C’est peut-être ce qui expliquerait les rumeurs qui circulent et se multiplient depuis quelques temps au sujet de connivences entre l’IRA et deux hommes d’affaires mauritaniens qui vivent au Maroc. Il s’agit de Limam Ould Chaffi  et de Mohamed Ould Bouamatou qui, tous les deux, vouent une haine et une rancune sans bornes pour le président mauritanien Mohmed Ould Abdel Aziz.

El Boukhary Mohamed Mouemel 

------------------------------------------

* Pour la journée d'her d'hier seulement,une quinzaine d'articles et de lettres d'indignation sont  parvenus sur l'adresse du site. Leur moité environ fut publiée. 

** http://mauriactu.info/fr/articles/senegal-mauritanie-derisoire-aps. 

category: 

Connexion utilisateur