La réaction de Birame Ould Abeid aux propos tenus par le président Mohamed Ould Abdel Aziz à Tichitt et relatifs aux séquelles de l’esclavage en Mauritanie laisse transparaitre sans aucun effort de sagacité l’état de folie politique dans laquelle l’homme se trouve aujourd’hui.
Une folie confirmée parl’emportement et la passion maladive de sa réaction, l’abaissement affligeant de ses propos, la délation, les attaques grossières mal étayées contre le président de la république et le déni patent des résultats obtenus dans la voie de l’éradication des séquelles de l’esclavage en Mauritanie.
Des séquelles de l’esclavage qui ne peuvent être éradiquées par les grouillements mal propres en entonnant les vieux refrains des rancunes enregistrées sur un disque rayé en vinyle. Ni par la parole verbale. Ni par le ressentiment. Ni par leur instrumentalisation pour des fins personnelles. Ni par l’inféodation à des milieux extérieurs.
C’est ce que les fondateurs historiques de l’IRA, le premier vice-président, le responsable aux relations extérieures, le représentant au Canada et bien d’autres cadres et militants, ont vite compris. Et le masque de Birame est tombé après leurs témoignages massus portant sur le détournement de l’agenda initial de l’IRA ; et son remplacement par des relations compromettantes avec des milieux extérieurs hostiles visant la déstabilisation de la Mauritanie pour laquelle ils ne ménagent aucun effort financier, politique et médiatique pour y aboutir.
Dans ce contexte politique peu enviable, Birame se trouve aujourd’hui isolé et désaxé comme un bateau ivre à l’intérieur du pays. Les Mauritaniens, toute appartenance sociale confondue, sont suffisamment édifiés sur sa véritable nature, son passé, ses réelles motivations et celles des autres pseudo-politiciens du même acabit qui sont aveuglés par leur haine, par leurs sentiments les plus rances et par leurs petits intérêts égoïstes ; lovés dans leur extrémisme radical, ils refusent, méprisent ou ignorent la réalité objective. Une réalité pourtant d’une clarté adamantine, d’une vérité particulière qui ne peut être occultée, ni altérée.
Peut-on en effet occulter les mesures concrètes prises sans tapage pour éradiquer ce phénomène que tous les régimes politiques qui se sont succédé dans le pays, depuis la colonisation jusqu’en 2008, n’ont traité que par le badigeonnage par le chloroforme ? Seul le président Mohamed Ould Abdel Aziz a mis en œuvre avec fermeté les mesures juridiques, institutionnelles, politiques, socio-économiques pour son éradication dans le cadre de l’édification d’un Etat moderne, fort, démocratique, social, distributeur des fruits de la croissance entre toutes les couches sociales du pays. Les résultats de cette stratégie sont aujourd’hui perceptibles. Surtout au niveau des couches sociales les plus démunies. Elles ont assené un coup mortel à la campagne menée par les extrémistes à l’intérieur.
Et il ne reste plus à ces extrémistes que la calomnie et le mensonge soutenus, financés et encadrés par certains cénacles extérieurs en mal d’angélisme et de notoriété intellectuelle. Mais la calomnie et les campagnes dans les tours d’ivoire à l’extérieur ne sont que cautère sur jambe de bois. Seule compte la position du peuple mauritanien aujourd’hui fortement mobilisé derrière le président Mohamed Ould Abdel Aziz pour l’éradication complète des séquelles de l’esclavage dans une Mauritanie unie, démocratique et prospère.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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