Genève : enregistrement vidéo du débat de la délégation mauritanienne avec le Comité pour l’Élimination de la discrimination raciale

 Tous les intervenants ont été unanimes : depuis 2014, la Mauritanie a franchi des pas très importants en matière de lutte contre la discrimination raciale et en matière de consolidation des droits de l’homme de façon générale. C'est certainement le sens des compterendus de presse qui ont onnoncé que le Comité des Nations unies pour l'élimination de la ségrégation raciale a fécilité la Mauritanie. Ils n'auraient donc pas totalement tort, même si cette félicitation n'a pas été formalisée et annoncée de façon institutionnelle et officielle.

Néanmoins, au vu des questions posées par le rapporteurs et par les experts du Comité onusien, il apparait clair que des problèmes persistent. Beaucoup parmi eux tiennent pour l'essentiuel à un déficit de communication de la part des autorités mauritaniennes qui n’ont pas toujours su informer suffisamment et  à temps pour prévenir et combattre les actions de désinformation et de désintoxication qui brouillent les efforts et politques entreprises par le pays, cherchant à ternir son image.

C’est le cas notamment d’une question posée par une experte mal informée au sujet d’une double juridiction en vigueur, selon elle, en Mauritanie : l’une appliquant le droit moderne et l’autre le droit coutumier. Alors qu’il n’en est rien du tout. Egalement l’expert qui a soulevé le cas d’un ancien officier, colonel (E/R) Oumar Ould Beibeker, qui, selon lui, est sous contrôle judiciaire depuis plusieurs mois. Ce qui est aussi faux.

D'autres questions soulevées, comme l'affaire d'Ould Mkhaitir, la référence à l'Islam, l'impossibilité d'optention de la nationalité par affiliation maternelle... sont plus complexes et requièrent des réponses et une bonne communication à la hauteur des défis qui en découlent.  

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