La lutte anti terroriste au Mali : la mise en valeur des vertus du dialogue en mauritanie citée comme exemple

vision mauritanienne en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationle

Un grand blogueur malien, Chiaka Doumbia, a écrit un brillant article où il traite de la politique de son pays en matière de lutte contre le terrorisme. Son papier a été repris par plusieurs médias et il circule sur les réseaux sociaux. Il y démontre les limites, voire les carences, de l’approche malienne. Selon lui, celle-ci reste sectarisme, suiviste et trop dépendante de l’Occident, notamment de la France.

Pour la modifier, il préconise de tout mettre à plat, et d’engager une réflexion sérieuse permettant d’élaborer une vision réellement nationale, globale et pluridisciplinaire, qui prenne en compte les réalités spécifiques propres au Mali en matière de sécurité de façon générale et plus particulièrement dans le domaine de la lutte antiterroriste. Il explore quelques pistes allant dans cette direction dont le dialogue avec les intégristes.Pour lui, les expériences réussies de pays voisinset doivent inspirer le Mali.

La Mauritanie est le premier exemple qu’il cite, en écrivant : «Après une politique répressive, la Mauritanie a dû se résoudre à comprendre qu’il existe une autre façon de lutter contre le terrorisme. Des discussions directes engagées avec les terroristes détenus dans des prisons ont donné des résultats positifs qui ont permis au gouvernement mauritanien de se pencher sur d’autres aspects de la lutte contre ce fléau ». (Cliquer ici).

Effectivement, comme le dit le blogueur mlien, la Mauritanie "s'est penchée sur d'autres aspects" de la lutte antiterroriste. Elle a en effet élaboré et suivi depuis plusieurs années un vision sécuritaire gobale bâtie autour de pilliers fondamentaux de plusieurs ordres : juridique, politique, socioéconomique, diplomatique et miltaire. Depuis, cette vision continue de susciter l'intérêt de partenaires et d'amis étrangers. Pour répondre à leur demande tout en informant l'opinion publique, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Cooération en a publié en avril 2010 une version non protégée sous forme d'un document officiel d'une quarantaine de pages (v.photo).

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