Cette réminiscence n'a pas un caractère politique, mais moral.

Nous n'avons ni crise politique, ni économique, ni sécuritaire, nous avons surtout une profonde crise de valeurs. Nous avons certes des problèmes mais un peu similaires a ceux de nos voisins. La vraie crise est que Nous, ''la Nomenklatura de ce pays'', avec nos lobbys intellectuels, financiers, politiques, ethniques, tribaux et maintenant de castes, nous voulons continuer a prendre en otage notre peuple et cette pratique a toujours été la notre sous tous les régimes. Des qu'un Président quitte le palais nous commençons a le dénigrer sans prendre de gants. Nous attendons les premiers gestes du nouveau locataire. Nous sommes habitués à ce que chaque gouvernement reflète exactement nos intérêts mercantiles et de chacun de nos lobbys a travers les ministres et autres hautes fonctions. Dans chaque secteur de la vie nationale nous devons avoir nos ''hommes a nous, pas d'autres hommes non corvéables a merci. Si le locataire se départit de cette règle, nous entrons en rébellion: partis, ongs, salons, téléphones: arabe, halpular, soninkés, wolof, réseaux sociaux, la tribu, l'ethnie, la région, la caste. Croyez-moi nous ne sommes pas très peu nombreux par rapport a la population, mais nous sommes d'une efficacité terrible et rompus a cet exercice que nous avons pratique sous tous les régimes. VOILA LA RÉELLE CRISE QU'ON VEUT FAIRE CROIRE A L'OPINION.

Brahim Salem Bouleiba

PS:Je suis un serviteur de l’état retraite, je n'appartiens a aucune chapelle politique. Depuis ma retraite j’écris sur le pays son unité, l’évolution de la société. les comportements politiques. Je n'ai jamais parlé d'une personne, ni l' envié, ni la ridiculisé, ni heurté son amour propre. Je dis ''ma part de vérité'',j’écris ce que je pense mais pas obligatoirement ce que les autres veulent que j’écrive, quitte a ramer a contre courant parfois.

 

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