L’agence de presse sénégalaise, organe officiel de l’Etat sénégalais, a publié une dépêche annonçant une conférence de presse organisée le Jeudi 05 Octobre à Dakar sur la « situation politique et des droits de l’Homme en Mauritanie ».
Le surprenant, ce n’est pas la participation et l’animation de cette conférence par un petit cénacle de rhéteurs en mal d’angélisme et de notoriété politique et intellectuelle comme maitre Bouncounta Diallo, ancien président de l’ONDH, monsieur Alioune Tine du bureau d’Amnestie pour l’Afrique et l’extrémiste Birame Ould Abeid.
Le surprenant et l’aberrant, est que le porte-voix officiel du gouvernement sénégalais puisse participer, malgré les règles de bon voisinage et les conventions internationales en la matière, à la cabale médiatique contre la Mauritanie qu’on a vu fleurir ces derniers temps au Sénégal. Une cabale médiatico-politique dont l’objectif est de flétrir l’image de marque de la Mauritanie et de son président en ressassant un fatras de clichés loufoques, sans panache et mal étayés sur notre pays.
Mais ces rhéteurs oublient que la vérité, comme d’ailleurs le mensonge, a son propre poids politique incontournable et qu’il se ressent, se palpe sans grand effort de sagacité au-delà du verbiage et des discours. Surtout qu’il est aujourd’hui avéré et éclatant que la Mauritanie, depuis l’accession du président Mohamed Ould Abdel Aziz à la magistrature suprême du pays, enregistre des résultats substantiels dans tous les domaines et en particulier en matière des droits de l’Homme et de la démocratie.
Des résultats qu’il faut juger avec les yeux de 2008 pour en mesurer l’envergure et la justesse, et avec les yeux d’aujourd’hui pour noter l’importance des réalisations et leurs retombées sur les franges les plus démunies devenues des acteurs du développement.
Une Mauritanie d’aujourd’hui qui a accumulé en 08 ans les indices probants de démocratisation et de développement socio-économique, ses infrastructures se sont modernisées, sa sécurité intérieure et extérieure assurée, son coefficient géopolitique multiplié, sa vocation régionale et internationale consolidée. Une Mauritanie qui se réfère aujourd’hui à un nouveau aggiornamento politique qui se fonde sur les forces enfouies de ce peuple, sur sa résilience historique de surmonter les épreuves, sur les intérêts et les potentialités propres du pays, sur la visibilité constante de notre passé qui donne la profondeur et l’épaisseur au présent.
Une voie nouvelle, une nouvelle morale politique qui a permis à la Mauritanie, sous la direction du président Mohamed Ould Abdel Aziz, de dépasser tous les dossiers et les traits de fracture hérités du passé.
Le dossier dit « passif humanitaire » est aujourd’hui complètement enseveli dans notre sous-sol grâce à la mise en œuvre des mesures prises par le président Aziz depuis la prière de Kaédi en 2009. Les déportés ont été rapatriés au pays, tous leurs droits recouvrés et leur insertion dans la vie active assurée. Une opération faite de concert avec les organismes des nations unies spécialisés en la matière. Et la Mauritanie a retrouvé , depuis lors, comme un fleuve son lit, toute sa vitalité culturelle et son unité féconde. Seules quelques personnes marginales continuent à instrumentaliser ce dossier pour des motifs égoïstes en versant les larmes de crocodile au cours des réunions à l’extérieur .
Le dossier des séquelles de l’esclavage a, lui aussi, connu des avancées remarquablesgrâce à la stratégie multidimensionnelle mise en place par les pouvoirs publics . Une loi-phare a été votée qui assimile les pratiques esclavagistes à un crime contre l’humanité passible de lourdes peines ; une feuille de route de lutte contre les séquelles de l’esclavage a été initiée de concert avec les organismes spécialisés ; l’instauration de tribunaux spéciaux pour juger les pratiques présumées de l'esclavage; la création d’une agence, Tadamoune (solidarité), pour l’exécution de programmes spécifiques socio-économiques et culturels pour les populations les plus pauvres. Toute une panoplie de mesures concrètes exécutées dans le cadre plus global de l’édification en Mauritanie d’un Etat moderne, démocratique, social, distributeur des fruits de la croissance entre toutes les composantes sociales du pays . Seules ces mesures sont à même d’éradiquer complètement les séquelles de l’esclavage. Et non pas une cacophonie sarabande dénuée de tout fondement, enregistrée sur un disque en vinyle usé, que le raciste Birame Ould Dah, aujourd’hui isolé au sein de son propre groupe politique, entonne dans des milieux extérieurs hostiles à la Mauritanie.
Une Mauritanie qui vient de rentrer de plain-pied dans sa troisième république pour préserver les acquis et accompagner, dans un monde en pleine mutation, la roue de l’Histoire . Le peuple mauritanien, le seul tribunal en pareille circonstance, a voté à la majorité pour le référendum du 05 Aout, en dépit des entraves dressées par une opposition en déshérence, incapable d’affirmer une réflexion de portée stratégique. Et ce n’est pas le point de presse annoncé par l’agence de presse sénégalaise qui viendrait au secours de notre opposition extrémiste intérieure et extrémiste ivre et sans vigil.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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