Les discours de notre opposition extrémiste se ressemblent à s’y méprendre par leur propension pathologique de substituer le verbe à la réalité ; par leur inclination particulière pour un langage politique peu amène aux ressorts brisés ; et par leur incapacité notoire d’irriguer une réflexion politique de nature stratégique. C’est même un truisme de le dire. Et celui de Nouadhibou n’a pas échappé à cette règle.
En effet, le discours récent tenu lors du dernier meeting de Nouadhibou, débité comme à l’accoutumée avec la rigidité de la litanie propre aux acrobaties verbales des idéologies dépassées par le temps, contraste remarquablement avec la situation socioéconomique réelle qu’offre aujourd’hui notre capitale économique.
Une ville, qui faisait naguère pitié en raison de sa précarité indicible et de son dénuement paradoxal pour une capitale économique, offre aujourd’hui le visage d’une ville développée et épanouie ; elle était un repoussoir, avant l’avènement du président Aziz. Avec ses constructions de fortune et ses routes réduites à leur plus petite expression, elle est aujourd’hui un modèle réussi et palpitant de développement harmonieux avec des dizaines de routes goudronnées, des boulevards totalement éclairés dignes des grandes villes du monde, une urbanisation moderne, des hôtels de haut standing ; une ville avec une activité économique revitalisée par les retombées positives de la nouvelle stratégie du secteur des pêches mise en œuvre, par la réhabilitation de toute son infrastructure portuaire , par un secteur informel dynamique et diversifié et par une zone franche qui se met en place de fil en aiguille ouvrant ainsi d’heureuses opportunités pour le pays en entier.
Mais la ville de Nouadhibou, c’est aussi l’image vivante d’une politique sociale plus juste, plus équitable, initiée par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, et qui a l’égalité des citoyens pour base inébranlable et la distribution horizontale des fruits de la croissance pour objectif permanent.
Ainsi, tous les citoyens de la ville qui vivaient depuis des lustres dans des ilots de pauvreté totale, et qui ont toujours constitué un terrain de prédilection pour les extrémismes de tout acabit, se sont vu tous octroyer des parcelles de terrain , accédant pour la première fois au statut de citoyens jouissant de tous leurs droits; des quartiers entiers, témoin de l’horizontalité des conditions de vie entre tous les citoyens de la ville, ont été nouvellement érigés avec toute l’infrastructure requise : mosquées, écoles, dispensaires, routes, jardins d’enfants, aires de jeux, eau, électricité…..
C’est pour ces raisons massues que les citoyens de Nouadhibou ont voulu démontrer, à travers l’accueil timoré et froid réservé au FNDU, combien est grand l’écart, le fossé, l’immensité même, qui sépare les élucubrations puériles de cette opposition extrémiste et les énormes efforts consentis par les pouvoirs publics au service de la population et du pays. Ils ont voulu démontrer que leur engagement avec le président Aziz émane d’une conviction profonde, qui n’est point seulement la ferme assurance d’avoir fait le bon choix, mais l’acquiescement indéfectible et sincère de leur esprit à des réalisations tangibles ; une conviction ferme, s’appuyant sur la solidité inébranlable du réel que ne peut aucunement ébranler avec légèreté un discours spécieux galvaudé au cours d’un meeting au demeurant peu réussi.
A l’instar de tous les citoyens du pays, les habitants de Nouadhibou ne se sont pas laissé emporter par les discours emphatiques et les promesses fallacieuses dont le propre est de se volatiliser comme peau de chagrin à la fin des meetings. Ils leur préfèrent, à juste raison, les grandes réalisations souveraines qui ont métamorphosé leur ville et amélioré de manière substantielle leurs conditions de vie.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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