Le troisième numéro de Souffles Sahariens vient de paraitre, confirmant ainsi la détermination de L’Association des Ecrivains Mauritaniens d’Expression Française (AEMEF) à assurer la pérennité et la régularité de cet organe de leur association et outils désormais indispensable de critique, d’information et de diffusion littéraire en Mauritanie. La société minière Tasiast à pris en charge les frais du tirage qui s'élève à un millier d'exemplaires.
Même s’il ne comporte que les mêmes rubriques que les précédents (Essais critiques, informations littéraires, notes de lecture, et créations) ce numéro trois est riche de contenus nouveaux et divers. Quatre articles sont proposés au lecteur dans la rubrique Essais critiques, traitant de sujets relatifs à la littérature française, maghrébine et, bien sûr, mauritanienne.
Dans la rubrique Notes de lecture, on peut lire une présentation Nouvelles Mauritaniennes, un recueil de huit nouvelles, écrites par des auteurs mauritaniens dont certaines sont inédites et d’autres ayant déjà trouvé leur chemin à l’édition, et une note de lecture sur le dernier né des romans mauritaniens, Le Rivage des fantômes, du professeur de français Kane Ismaila Demba, édité en janvier 2019 chez Joussour/Ponts. Ce roman raconte le processus de transformation de Gadiamou, un village de l’Etat imaginaire du Sahil, confronté à la sécheresse et à la rareté de l’eau et soumis au pouvoir d’un conseil de sages peu ouvert, qui le met en différend avec le pouvoir central. Un trio de jeunes intellectuels tentent de sortir ce village du nid de problèmes qui compromet son développement.
Dans la rubrique Créations, on peut lire trois narratifs d’auteurs mauritaniens et quatre poèmes, témoins de la littérature mauritanienne d’expression française et de la fécondité de l’imaginaire de ses auteurs.
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