Sénégal. La dernière arme de Sonko perdue, et beaucoup de risques pour des résultats incertains…

Un troisième mandat présidentiel pour Macky Sall totalement et définitivement écarté, par ce dernier ; voilà qui fait que son ennemi juré a désormais peu d’arguments. Condamné à deux ans de prison, suite à une plainte déposée contre lui par une jeune dame sénégalaise, qui l’accuse de l’avoir violée, Ousmane Sonko, le président du PASTEF[i] est obligé de se démasquer afin de sauver sa peau.

’Faites tout pour que je ne rentre pas en prison’’. Telle est en substance la teneur de sa dernière sortie médiatique, quelques heures avant celle de Macky Sall.  En essayant de devancer ce dernier, ses appels incendiaires cachent mal les risques d’embrasement auquel le leader du PASTEF expose le pays. Et il n’est pas exclu qu’il ''rebelotte'' sous une forme ou sous une autre. Et cela ne saurait trop tardé : probablement au moment, ou à la veille, de son arrestation qui interviendra normalemrnt très prochainement.

Comment est-est que les Sénégalais réagiront-ils à l’annonce de leur Président et aux appels et provocations de l'opposant le plus agitateur dans le pays actuellement ?

Manifestement, ce dernier est prêt à tout pour éviter la prison, quitte à ce que le Sénégal brûle. Toutefois, la décision du Président Macky Sall risque de porter un coup assez dur à ses stratagèmes. Elle reste cependant conditionnée par l’attitude des leaders et relais d’opinion.

Certes, la lourde facture des troubles et violences, survenus il y a un mois, devait être trop présente dans l’esprit de la jeunesse et citoyens pour qu’ils acceptent que leur pays soit à nouveau mis à feu et à sang. Espérons néanmoins que tout le monde, amis comme adversaires du régime, en tire les bonnes leçons ; Sonko en tête.

El Boukhary Mohamed Mouemel

 

[i] Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité.

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