La 15ème rencontre du CILSS ( Comité Permanent Inter États de Lutte Contre La Sécheresse dans le Sahel) au niveau des ministres vient de se terminer à DAKAR. La Mauritanie y était représentée par la ministre de l'agriculture, Mme Lemina Mint Kotob Ould Momma,
La rencontre a été marquée par la signature, par le comité et l'USAID (agence américaine du développement international), d'un accord, en vertu duquel, l'agence accorde un financement, sur 5 ans, de 180 millions de dollars. En outre, l’USAID a « décerné, selon la ministre mauritanienne, une attestation de reconnaissance au comité en tant qu'organisation internationale. Ce qui lui permettra de bénéficier de financements à l'instar des autres organisations internationales ».
Cet effort de coopération du côté américain devra avoir des impacts positifs sur la région et sur la Mauritanie. Cependant, le simple citoyen pourrait bien se demander : Sur ces 180 millions de dollars (611, 115 milliards d’ouguiyas) combien et quelle sera concrètement la part de la Mauritanie ?
Personne ne peut répondre de manière simple et précise. L’exécution et la répartition des financements se font suivant des paramètres complexes définis d’un commun accord entre le CILSS et ses partenaires. Ils sont orientés vers des projets communs ou individuels suivant cinq axes prioritaires :
- Appui à la définition et la mise en œuvre des politiques sectorielles relatives à son mandat
- Formations de base et continues
- Information:
- . Recherche et capitalisation
- Projets pilotes multi-pays
Il s’agit là de 5 faisceaux, ou « pôles de service » pour reprendre le langage du CILSS, où chacun des 13 pays membres essaye de tirer le maximum de profits, selon ses propres caractéristiques et suivant la confiance qu’il inspire aux investisseurs . La Mauritanie, semble-t-il, n’est pas mal positionnée dans ce jeu. Elle serait même parmi les meilleurs. Toutefois il est difficile d’obtenir des informations chiffrées à ce propos.