La fausseté des analyses ne tue plus depuis longtemps dans nos mœurs politiques, elle semble même dans le cas du groupe de OuldBreideleil un bain de jouvence.
Un soi- disant groupe politique qui veut influencer par la parole verbale la scène politique mauritanienne à distance, confortablement installés dans leur chaise longue ; qui rejoint cette classe politique erratique qu’ils ont tant critiqué pour ses reniements de principes ; qui juge par des arguments fallacieux la situation actuelle ; qui idolâtre ce qui est hermétique ; qui parle au nom du peuple mais ne supporte plus son contact ; qui abandonne les générosités scintillantes des idées et des principes au profit des réformismes permanents et du nomadisme politique. Une conversion de fond en comble , en somme, qui les conduit aujourd’hui à parler d’une phobie du président Mohamed Ould Abdel Aziz de céder le pouvoir.
A l’opposé de cette analyse timorée, l’aura du président Mohamed Ould Abdel Aziz est aujourd’hui à son pinacle. Ni les accusations non fondées émanant de cegroupe ni leurs jumelles habituelles d’une certaine opposition finissante n’empêcheront son installation triomphante dans le Panthéon de l’Histoire.
Parce qu’il a donné, par son refus de briguer un autre mandat, malgré l’insistance de son peuple, une leçon poignante en matière d’exercice du pouvoir et de l’alternance pacifique. Pour la Mauritanie. Pour le monde arabe. Pour lL’Afrique. Pour le monde en entier. Car partout, et singulièrement dans le monde arabe et en Afrique, le pouvoir donne, à celui qui le détient, l’illusion de disposer, pour lui et sa famille, de quelque chose comme un gage d’éternité qui induit l’insouciance par rapport à la constitution, l’impunité dans la gestion publique ; à se considérer affranchi de la loi, à se comporter comme un ange dans ce bas monde.Une vision perspicace du pouvoir qui a épargné à notre pays les conséquences désastreuses vécues ailleurs.
Parce que les réalisations politiques, socio-économiques, culturelles, diplomatiques et sécuritaires de cette décennie glorieuse sont assimilables à une véritable révolution copernicienne en Mauritanie. On pourrait les égrener à l’infini. La dynamique se poursuit aujourd’hui par des réalisations grandioses : l’alimentation en eau de Kiffa ;, l’hôpital de Néma d’une capacité de 150 lits, avec des équipements modernes ; le grand barrage de Ouad Seguilil à Atar.
Elle se poursuivra avec le même élan par le biais du candidat du système,Monamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouany.Et ce ne sont pas les contre-vérités et les arguments non fondés concoctés dans des tours d’ivoire qui arrêteront la roue de l’Histoire.
Docteur Abdallahi Ould Nem