Mes amis politiques ne sont pas forcement mes amis sur face book ou sur les réseaux sociaux, et vice versa. Cependant, deux mots régissent mes liens ou rapports avec les uns comme avec les autres : respect mutuel.
Je tiens à apporter une telle clarification, car certains de mes amis et contacts ne manqueront pas de constater que, dans les débats politiques, je ne me soumets plus au devoir de réserve comme par le passé. En effet, statutairement parlant, rien ne me pousse désormais à éviter d'y prendre part, avec tout ce que cela peut présager de déconvenues, pour quelqu'un qui est peu habitué aux controverses politiques ou idéologiques.
Maintenant, dans le domaine des combats d'idées, aux allures parfois méchantes, qui occupent de grandes sphères parmi les intellectuels, relais et leaders d'opinion, à travers le monde, je peux, effectivement, dire au gros squale, dont j'évitais la rencontre auparavant, ce que je pense de sa gueule terrifiante, de son mauvais discours, de son extrémisme ou de ses erreurs de jugement. Ce qui ne sera pas toujours sans risque dans un monde où ''la raison du plus fort est toujours la meilleure'', comme dans les rapports entre le loup et l'agneau de La Fontaine. Le monde politique est lui aussi régi par la même loi qui sévit dans les monde animal sauvage, marin ou terrestre : le rapport de force est la seule vérité qui vaille.
En ce qui me concerne traverser les barrières qui m'en séparaient est un aspect des inconvénients- ou avantages- liés au fait de quitter la tenue militaire. Il faut toutefois que je m'impose des limites. Je pense les avoir déjà définies. Comme je l'ai évoqué au début de cette mise au point, elles se résument en trois mots : respect de l'autre. Une belle régle de conduite qui fait rêver. Il ne suffit pas de l'énoncer calirement, il va falloir batailler pour la respecter.