Les questions l’assaillent de toute part :
- Son métier de pilote, chasseur de nuages, contribue-t-il vraiment à réduire, comme il le pensait, les risques de conflits ou de crises liés aux défis de l’eau, et donc à favoriser et consolider la paix à travers le monde ?
- Ou bien, au contraire, cette activité ne risque-t-elle pas de présenter un nouveau théâtre d’opérations de la conflictualité géopolitique engendrée par le dérèglement climatique ?
- Les produits chimiques, chlorure de sodium et autres, que l’on dissémine dans l’atmosphère à cette occasion, quelles en sont les conséquences et les impacts à moyen et long termes sur l’environnement ? ...
Alors que les interrogations venaient en cascade et l’envahissaient, le téléphone satellite sonna. A l’autre bout de la ligne, le chef du Bureau des opérations ordonna sur un ton ferme:
« Mon lieutenant, revenez au premier objectif, traitez la cible rapidement et éloignez-vous aussitôt de la zone ».
Aussitôt reçues, les instructions du capitaine furent appliquées à la lettre par le pilote. Ce qui n’empêchera pas Hama, ‘’le philosophe’’, comme l'appellent ses amis de la ‘’Promotion du lieutenant Héyine’’, de se demander :
« Comment est-ce qu’elle est gagnable, cette guerre de l’eau menée dans le ciel ? »
El Boukhary Mohamed Mouemel
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