Certains font l’amour, d’autres la guerre. Pourquoi ne pas faire les deux ? C’est la voie que j’ai choisie et que je vous propose. Elle consiste à aimer la vie et combattre le tabac et la pollution des idées. Ceux qui agissent autrement ne sont pas forcement mes ennemis. Ils sont dignes de mon respect. Mieux : je ferai tout mon possible pour les soutenir, pour les aider, le cas échéant.
Qu’ils soient fumeurs, cela me désole, certes, et m’engage davantage dans ma guerre contre le tabagisme. Car, comme ces victimes directes, ce drame à la fois sanitaire, écologique, social, économique… me touche à plusieurs titres : comme fumeur passif, comme parent ou partenaire, comme voisin, comme ami, comme collègue… Mais je ne m’apitoie pas sur le sort de ceux qui en sont prisonniers. Je sais qu’ils ont les moyens pour se libérer de l’adduction au tabac. Le fait que leur très grande majorité finit toujours par y arriver me console et me rassure.
Quant à ceux qui se polluent les idées et essayent d’entrainer les autres dans leur sillage, ceux là par contre me font souvent pitié, et je m’en méfie. Quand ils essayent par exemple de nous ôter, nous Mauritaniens, notre droit constitutionnel de dire oui ou de dire non, je leur réponds : Soyez humbles dans votre engagement politique en faisant preuve du minimum de désintéressement nécessaire et d'humilité. Il est grand temps pour vous de tirer la bonne leçon : il y a beaucoup de moyens pour s’opposer aux régimes en place autres que la politique politicienne, ses contre vérités et ses petits calculs prétentieux et contre productifs.
El Boukhary Mohamed Mouemel
category:
