Par cet acte historique, la Mauritanie se drape aujourd’hui de la légende du président Mohamed Ould Abdel Aziz et se fortifie plus que jamais de sa décision courageuse et prestigieuse.
Un acte historique que pourtant rien ne justifie sauf l’attachement de l’Homme à la démocratie, aux valeurs religieuses et morales de notre société où la parole donnée et l’engagement pris en sont les vertus cardinales. Car, nulle société ne connaitrait de droiture sans les valeurs éthiques de son peuple.
Une leçon historique pour notre monde politique local où les détours, les ruses, les habiletés maladroites, l’opportunisme sont les moyens machiavéliques pour accéder à la magistrature suprême du pays.
Une leçon poignante en matière d’exercice du pouvoir pour la Mauritanie, l’Afrique et le monde. Car le pouvoir politique donne, ici et ailleurs, l’illusion de disposer de quelque chose comme un gage d’éternité qui induit l’insouciance par rapport à la constitution, l’impunité dans la gestion publique ; tout concourt à laisser le chef d’état affranchi des contraintes des textes, donc de la loi et de la morale. A le pousser même à confondre renommée et réputation, à cesser de douter, à perdre l’esprit de critique, à ne plus être soi. Bref, à être un ange dans ce bas monde.
C’est cette leçon poignante de morale et de courage politiques, d’une nouvelle vision du pouvoirque le président vient de nous administrer. Elle tempère momentanément l’angoisse pour l’avenir du pays qui étreint chacun de nous aujourd’hui. Mais cette angoisse est immédiatement dissipée par sa présence à la tête de l’UPR, sa notoriété nationale et internationale, son prestige et son aura qui font de lui le premier acteur politique autour duquel l’ossature du peuple mauritanien est réunie aujourd’hui et demain.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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