Une mémoire érodée, une plume asséchée, un mutisme pesant... Mais de l'autre côté de la barrière, un souffle irrésistible de sensations qui cherche à s’extraire de la prison.
La forte envie de faire de grosses brèches anarchiques dans le mur semble pouvoir prendre le dessus. Indomptable.
Mais comme toujours dans les petits magasins de mots, muets et désordonnés, que se construit et accumule l’auteur, le salut passe d’abord par un silence profond qui régit en amont le fonctionnement du réseau et régule son débit en gestation.
Un silence à la fois très éloquent et inutilement parlant. Inaudibles pour beaucoup, ses couleurs sont pourtant éclatantes, avec plein de nuances et de tourbillons qui débordent d’énergie et de douceur, de questionnements et de passions...
Mais combien parmi nous osent prendre le temps d’écouter le magnifique silence des sons, des couleours et signes artistques en construction ?
C’est le "job" d'Ysabelle Roby Pétrel.
El Boukhary Mohamed Mouemel
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