La ville de Nouadhibou, si elle devait vous être contée :c’est un site géographique privilégiée, d’incommensurables potentialités halieutiques, des plages à vocation touristique à couper le souffle, la célèbre baie des phoques, desports de pêches, une population active qui s’est libérée très tôt des mentalités rétrogrades ; bref, autant d’atouts qui devaient constituer logiquement un socle solide pour un développement socio-économique pérenne.
Malheureusement et en dépit de tous ces atouts de poids, cette ville a vécu, avant l’avènement du président Mohamed Ould Abdel Aziz, dans un état de dénuement indescriptible et dans une précarité indicible ; on se pâmait tout simplement de son titre de capitale économique en berçant ses habitants frustrés et démunis par des espérances chimériques, par des promesses évanouies, par des illusions perdues. Et rien de plus.
Aujourd’hui, c’est une ville littéralement métamorphosée, et l’expression n’est pas emphatique, qui offre le miroir flatteur du renouveau, du dynamisme, de l’émergence et de l’espérance grâce à la vision stratégique du président Aziz. Une ville entièrement projetée de plain-pied dans la modernité par le biais de grands chantiers structurants.
La Zone franche, sempiternelle revendication de ses habitants, se met en place de fil en aiguille, ouvrant ainsi de grandes perspectives à moyen et long terme pour la ville et pour tout le pays.
La nouvelle stratégie des pêches a insufflé un essor substantiel à ce secteur névralgique de notre économie à travers la priorité accordée au sous-secteur de la pêche artisanale, au débarquement des produits, à la transformation, à la formation, à la révision des accords avec l’Union Européenne.
Le patrimoine infrastructurel de la ville s’est considérablement enrichi : un réseau routier long de dizaines de route avec trottoirs, lampadaires et feux rouges ; la réhabilitation du port autonome de Nouadhibou et l’enlèvement des épaves qui obstruaient son chenal ; l’extension du port artisanal pour l’adapter au développement sans cesse croissant de la pêche artisanale ; la réhabilitation du port minéralier et de celui de la raffinerie du pétrole ; des hôtels de luxe et des résidences meublées
Le secteur de la santé, en plus de l’équipement du centre hospitalier régional et la construction de plusieurs centres de santé et de PMI, se trouve aujourd’hui doté d’un grand hôpital pourvu de toutes les spécialités médico-chirurgicales, avec un plateau technique moderne ; un « hôpital de spécialités » qui fera de Nouadhibou un pôle médical qualitativement attractif pour la Mauritanie, mais aussi pour toute la sous-région.
Le secteur de l’enseignement a été, lui-aussi, marquée par un essor remarquable avec la construction des écoles, des collèges et des lycées ; mais aussi avec la création d’une académie supérieure navale.
En matière d’urbanisme, le miroir désolant de la « gazra » qui ternissait l’image de la ville est à jamais révolue depuis 2012. Un plan d’urbanisme moderne a été mis en œuvre qui a permis en particulier aux couches les plus défavorisées d’avoir des parcelles de terrain dans des quartiers devenus viables avec écoles, dispensaires, mosquées, marchés, eau, électricité….
C’est donc cette ville en plein décollage qui s’apprête à accueillir le Président de la république ; une ville qui offre aujourd’hui l’image palpitante d’une Mauritanie où cohabitent en parfaite symbiose toutes les composantes de notre tissu social, unies dans leur diversité et diverses dans leur unité. Un accueilqui doit être, en cette phase singulière que traverse le pays, porteur de trois messages organiquement liés : la reconnaissance pour le dirigeant, le soutien indéfectible pour les amendements constitutionnels et la confiance totale en l’avenir du pays.
La reconnaissance, cette vertu sublime de notre système de valeurs, à l’endroit du Président Aziz pour les réalisations multiformes qui répondent pleinement aux préoccupations des citoyens de la ville ; une reconnaissance pour les réalisations tangibles qui ont mis fin au dénuement et à la précarité.
Le soutien indéfectible aux amendements constitutionnels proposés par le dialogue inclusif et qui jettent les fondements de notre troisième république.
La confiance totale en l’avenir du pays, qui s’enracine pleinement dans la continuité normale d’un présent réussi.
Docteur AbdallahiOuld Nem
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