Je ne sais pas ce qui m'a fait penser à vous, Commandant, et pourquoi à vous précisément, au moment où je m'efforçai d'occulter mon émotion à l'entrée du passage qui même ã la tombe de votre " irréductible ennemi " mort à la fin de l'année 1910, "dans un dénuement presque complet " . (La responsabilité des propos vous appartient)
Rassurez - vous, ce n'est pas la haine de votre personne laquelle ne m'intéresse pas ni celle de votre Nation dont l'histoire et la culture constituent l'une des principales sources pour mon inspiration.
Je crois, tout simplement, que cette pensée, pas du tout pieuse eu égard à la sainteté du lieu, fut le résultat d'une rapide réflexion sur cette mort que vous avez décrite , dans votre récit , comme " un événement de première importance, au point de vue politique "
Ce jugement erroné en dit long sur la conception que vous avez , vous autres les puissants seigneurs de la domination par la force ainsi que leurs nombreux émules sortants des prestigieuses Écoles militaires, du renseignement sur la politique .
En effet, au vu de La brillante ZAWIYA de Cheikh Ma El Ainin, à Tiznit , restaurée , rénovée et assaillie par les pèlerins venus du monde entier, je me suis dit que "le dénuement " évoqué dans votre rapport était une erreur monumentale car il s'agissait , en fait du commencement d'une indéfectible conviction que vous n'avez pas réussi à tuer . Comme la Grande Royale l'a si bien dit: vous avez vaincu sans avoir raison !!
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