L’ONG Humann Right Watch vient de sortir sous forme d’un rapport un fatras de clichés sans panache , mal étayé sur la situation des droits de l’homme en Mauritanie ; un vieux disque en vinyle rayé à force d’être utilisé à toutes les occasions par des milieux connus pour entacher la crédibilité de notre pays et dans le sillon duquel HRW se trouve aujourd’hui engagé.
Mais un tel engagement n’est pas surprenant quand on sait que cette organisation n’est plus , depuis belles lurettes, la maitresse de l’objectivité sur les droits de l’homme ; que de toutes parts dans le monde, des objections, des critiques, des imputations justes et accréditées, s’élèvent contre elle, contre ses opinions de complaisance et leur caractère tendancieux de deux poids, deux mesures. Le rapport récent sur la Mauritanie en est une illustration éloquente. Non seulement par la présence massive des relais de Bouamatou et de celle particulièrement agressive de Birame à la conférence de presse. Mais surtout par ses arguments fallacieux et mensongers, alors qu’il est un fait incontestable et éclatant que tous les dossiers des droits de l’homme hérités comme une couronne d’épines par le président Mohamed Ould Abdel Aziz soient aujourd’hui en voie de règlement.
Comment peut-on en effet occulter les mesures prises sans tapage par le pouvoir actuel pour éradiquer définitivement les séquelles de l’esclavage, alors que tous les régimes qui se sont succédé dans le pays, depuis la colonisation jusqu’en 2008, ne l’ont traité que par le badigeonnage superficiel par le chloroforme ? Seul le président Mohamed Ould Abdel Aziz a mis en œuvre avec réussite les mesures institutionnelles, juridiques, politiques, socio-économiques en vue l’ extirpation de ses séquelles ; non pas par le ressentiment, ni par la haine, ni par les slogans creux, ni par l’inféodation à des milieux extérieurs, mais dans le cadre de l’édification d’un état moderne, fort , démocratique, social, distributeur des richesses du pays entre toutes les composantes sociales du pays.Les fruits de cette stratégie sont aujourd’hui perceptibles pour être altérés ou occultés.
Comment peut-on parler d’un manque de cohésion sociale entre les composantes arabe et négro-africaine, alors que le président Mohamed ould Abdel Aziz a fait, dès son accession à la magistrature suprême du pays, du règlement du passif humanitaire son objectif premier. Une stratégie complète a été là aussi mise en œuvre depuis la Prière de Kaédi en 2009. Tous les réfugiés ont été rapatriés, leurs droits civiques et matériels recouvrés dans une Mauritanie qui a retrouvé son unité dans la diversité et sa diversité dans l’unité.
Une Mauritanie nouvelle sous la conduite du président Aziz qui refuse l’ethnicité, le nationalisme chauvin et excentrique, comme vision primitiviste, misérabiliste et clientéliste de notre pays ; qui refuse que la Mauritanie soit une simple juxtaposition d’ethnies et de nationalités disparates ; qui refuse la haine et la division au sein de notre peuple sous le signe de l’exaltation rétrograde de l’identitarisme le plus abject.
Au contraire, une Mauritanie sous la conduite du président Aziz qui est un héritage séculaire bâti sur une religion commune, sur un système de valeurs et d’obligations pour tous les citoyens, un contrat pour un vivre ensemble, un rempart solide contre les particularismes diviseurs.
Une telle vision dérange évidemment ceux qui instrumentalisent notre diversité féconde pour assouvir leurs objectifs purement égoïstes, et exécuter un agenda extérieur de concert avec des organisations internationales sous le paravent des droits de l’homme comme dans le cas présent : Human Right Watch.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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