L’ imposture et l’absence d’éthique professionnelle de Maitre William Bourdon sont apparues au grand jour avec la publication par Pascal Ceaux, du journal français le Dimanche,d’un article intitulé « Mauritanie : l’association Sherpa impliquée dans une étrange affaire ». Un article qui révèle au grand public une masse d’informations compromettantes sur les activités nébuleuses de l’association Sherpa, puisées au niveau de la justice mauritanienne.
Sherpa, faut-il le rappeler, est une association floue montée de toutes pièces par l’avocat William Bourdon qui, à défaut d’une carrière professionnelle réussie parmi ses siens dans l’hexagone, s’est trouvé un autre créneau plus lucratif en s’autoproclamant « le défenseur des droits de l’homme et de lutte contre la corruption » . Peu importe pour lui les précautions d’ordre déontologique et professionnel, son seul souci dans cette abyssale mission, ce n’est pas les motivations grandiloquentes de lutte contre le bien mal acquis dont il s’affuble, mais le contenu de son portefeuille, les retombées matérielles engrangées malhonnêtement par la diffamation et le dénigrement sans aucune preuve. Et comme ceux qui se ressemblent s’assemblent, Sherpa de William Bourdon est aujourd’hui essentiellement financée par la fantomatique « fondation pour l’égalité des chances en Afrique » créée par Bouamatou , un homme d’affaires dont les biens fabuleux acquis en Mauritanie sont tout sauf de l’argent propre , bien acquis!
C’est cette proximité matérielle avec Bouamatou ou, pour mieux dire, cette inféodation pure et simple, qui expliquerait les cabales médiatiques diffamatoires de Sherpa pour ternir l’image de marque de la Mauritanie et flétrir celle du président Mohamed Ould Abdel Aziz. La coquille vide publiée en 2013 et reprise en 2017 sous le titre pompeux « de corruption en Mauritanie » illustre on ne peut mieux cette proximité. Tous les faits dont il est question dans cette gesticulation médiatique de basse facture sont bâtis sur le faux et le mensonge qui ridiculisent son auteur, parce que à mille lieues de la véritéet de la réalité concrète vécue par les mauritaniens.
Mais quand la seule motivation, comme le prouve amplement le mail de réclamation envoyé à Bouamatou pour paiement du service fait par Sherpa, est purement matérielle, le masque de principes nobles est définitivement ôté par l’article de Pascal Ceaux du Journal du Dimanche et par les informations fournies par la justice mauritanienne. Et ce ne sont pas des plumitifs du Calame, de Mondafrique, de Mauriweb et de Cridem qui pourront servir de brosse à reluire pour l’image définitivement ternie de William Bourdon et de son association Sherpa.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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