Au registre de ses curées médiatiques orchestrées contre la Mauritanie, la fondation « l’égalité des chances en Afrique », organisation de droit belge, créée par l’entrepreneur mauritanien Bouamatou, repenti depuis son exil volontaire doré en « philanthrope » de la vingt-cinquième heure, vient d’organiser en Belgique une conférence de presse, en collaboration avec l’IRA , sous le thème : « Esclavage et torture en Mauritanie ».
Les acteurs de cette nouvelle mise en scène médiatique se réduisent à un trio bien connu de pseudo- intellectuels européens en mal d’angélisme et de notoriété académique, au service d’une « cause rémunérée » par la fondation de Bouamatou .
Monsieur Louis Michel d’abord, connu pour sa vulgarité , son impulsivité caractérielle, son ignorance crasse et ses amitiés douteuses en Afrique, et dont la plus illustre est sa relation complice avec le tristement célèbre Joseph Kabila, qui lui vaut d’ailleurs le surnom de Kabilou ; et pour cette raison, il est violemment critiqué par l’opposition progressiste congolaise installée en Belgique. Et voilà que pour alléger sa conscience très chargée, pour se dédouaner de ses élans néo- colonialistes et pour redorer son image de marque peu reluisante en Belgique, il se fait aujourd’hui l’avocat du diable d’une cause qu’il ignore superbement.
Messieurs Georges Henri Beautier et William Bourdon, deux avocats recrutés et payés pour être membres du conseil d’administration de la fondation Bouamatou. Ils sont l’image vivante de ces intellectuels européens qui, à défaut de s’imposer chez eux, ont décidé d’épouser, non par conviction mais par intérêt matériel égoïste, les causes jugées « porteuses ». C’est pourquoi , ils ont organisé cette rencontre en présence de Birame Ould Abeid.
Mais ils oublient que Birame n’est qu’ un politicailleur aigri qui instrumentalise les séquelles de l’esclavage en Mauritanie par le biais d’une cacophonie sarabande dénuée de tout fondement, enregistrée sur un disque rayé en vinyle. Son masque est tombé avec les témoignages massues de ses plus proches : le vice-président de l’IRA, les hauts cadres dirigeants, certains représentants de l’organisation à l’extérieur, les militants. Des témoignages portant sur les relations compromettantes de Birame avec des milieux extérieurs hostiles visant la déstabilisation et la partition de la Mauritanie, sur le financement occulte de l’IRA par ces milieux, sur la gestion anti-démocratique de l’organisation et sur le détournement de son agenda politique et des fonds collectés pour des intérêts personnels. Dans ce contexte, Birame est devenu un homme seul , marginalisé à l’intérieur, et il ne lui reste plus que des réunions sporadiques à l’extérieur avec l’appui politique, matériel et médiatique de certaines organisations peu représentatives et peu crédibles comme la fondation de Bouamatou.
Mais tous ces milieux hostiles à la Mauritanie oublient sciemment que les séquelles de l’esclavage ne peuvent être combattues par des grouillements mal propres , en entonnant le vieux refrain des rancunes. Ni par le ressentiment. Ni par leur instrumentalisation par l’intermédiaire d’organisations et de certains pseudo-intellectuels connus , qui ne sont pas dans ce domaine précis des donneurs d’exemples, loin s’en faut. La seule voie de leur extirpation radicale est l’édification bien entamée aujourd’hui d’un Etat démocratique, social et développé , que seule l’opinion publique mauritanienne, ce tribunal permanent, permet d’en juger à travers les résultats tangibles enregistrés dans ce domaine. Inutile d’aller chercher d’autres juges à Bruxelles ou ailleurs.
Docteur AbdallahiOuld Nem
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