Ici, comme ailleurs, il y’a des attitudes politiques qui défigurent et dégradent ; et d’autres au contraire qui ennoblissent l’homme politique et le portent au pinacle.
Une attitude qui défigure et dégrade, comme celle de notre opposition extrémiste, qui pâtit intrinsèquement de l’artifice de sa vision étroite, synonyme de courtérisme, toujours sous l’urgence du présent, et qui ne prépare nullement l’avenir. Une vision pour laquelle la mauvaise foi , volontairement confusionniste, est l’un des beaux - arts, la haine le moteur de l’engagement politique ; avec un discours qui s’écarte de l’éthique et du réel , qui porte sur des sujets subalternes et marginaux, et impasse les réalisations tangibles. Une opposition extrémiste, virtuose dans l’art de la démagogie, du déni patent des réalités, qui se croit à tort « les gardiens du temple »,les défenseurs des intérêts du pays, alors qu’elle est en réalité son principal fossoyeur.
A l’opposé, il y’a une attitude qui imprime à la politique son titre de noblesse, celui qui porte les hommes à la gloire, les nations au sommet , celle que mène inlassablement le président Mohamed Ould Abdel Aziz depuis son accession à la magistrature suprême du pays. Une politique caractérisée par l’engagement, par la clarté des objectifs, par les actions qu’elle réalise, par la communion entre le dirigeant et son peuple, et qui ne compte que sur les forces intrinsèques de la nation comme le célèbre baron de Münchhausen qui, pour sortir de la mer où il s’est embourbé, se tire lui-même par les cheveux. Et c’est cette ferme volonté, cette croyance profonde en la Mauritanie, en ses potentialités propres, en son indépendance totale et en ses intérêts suprêmes, qui font aujourd’hui notre force et nous confèrent le respect et la crédibilité dans la sous-région et dans le monde. Une ferme volonté qui nous a sorti en peu de temps de la situation d’avant 2008 qui scellait beaucoup d’angoisse et qui nous trainait inexorablement sur la pente savonneuse de la sortie de l’histoire. Rappeler et se rappeler cette sinistre période est nécessaire, car le meilleur jugement entre les différents régimes politiques est la comparaison entre le passé récent et le présent, et comme le disait Cicéron : « Si tu ne sais pas d’où tu viens, tu seras toujours un enfant ». Et cette comparaison démontre éloquemment que la Mauritanie est rentrée pleinement dans l’âge de la maturité, qu’une nouvelle page de notre histoire est aujourd’hui écrite que corrobore l’édification d’un Etat mauritanien, démocratique, social, égalitaire, stable dans une région sujette à toutes les formes d’extrémisme. Ne ce sont pas là les raisons objectives de l’engagement sans faille du peuple mauritanien pour la réussite du référendum du 15 Juillet comme le confirment amplement les accueils populaires réservés au Premier Ministre par les habitants des deux Hodhs et l’Assaba ?
Des habitants de trois grandes régions , qui étaient avant l’avènement du président Aziz, des citoyens avec seulement des obligations, sont devenus aujourd’hui des citoyens à part entière ; des citoyens pour qui, la notion de patrie était une vague abstraction, se glorifient aujourd’hui des succès qu’elle enregistre et s’y reconnaissent directement comme pour leurs siens propres ; en un mot, des régions sorties de l’ombre et de la marginalisation au développement et à la participation effective à l’effort national. Des habitants qui font la différence, à l’instar de tout le peuple mauritanien, entre un fruit cultivé et le sauvageon, entre le bon grain et l’ivraie, entre une politique qui ennoblit et porte au pinacle son auteur, le président Mohamed Ould Abdel Aziz; et une autre politique erratique et puérile, celle de l’opposition extrémiste, qu’ils récusent de fond en comble, parce que ne s’embarrassant guère de scrupules pour mener à bien ses objectifs peu louables, jusqu’à tomber dans les bas-fonds de la vilenie politique. Toujours mortelle politiquement !
Docteur AbdallahiOuld Nem
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