On peut définir, je crois, l'artiste plasticien Iwasaki Nagi par une formule: une toile + son auteur = la joie qui veut tout dire..
Bien que je ne le connaisse qu’assez sommairement, à travers quelques toiles rencontrées sur face book et quelques petits messages échngés via le même canal, dont le premier remonte à deux ans environ, je commence à avoir la certitude que le rapport de ce peintre japonais à la joie ne change jamais : quand il pose ou quand il expose, rires et sourires jaillissent de partout, s'affichant sur son propre visage, et à travers les créatures ou objets qu'il peint.
Et il a raison de n'afficher et de ne dessiner que le bonheur et d'y insister. Je lis dans sa démarche artistique un profond message d'espoir qui nous dit :
"Chers concitoyens du monde, il existe bel et bien des moyens et des pistes pour combattre le malheur autres que les discours noirs et pessimistes. Les voies ne se limitent pas seulement à dessiner des tableaux tristes ou écrire des poèmes sombres ou à mener des actions violentes. Dire les mots de joie, les peindre, c’est donner l’amour. C’est la voix la plus forte, la plus belle, pour exprimer son indignation, pour contre carrer le malheur et sa culture qui se répand et nous entoure".
Iwasaki Nagi a choisi d'en être l'écho. En en faisant sa spécialité d'artiste, on dirait qu'il lance un défit à notre monde d'aujourd'hui qui brille par toutes sortes de situations pénibles, aux formes multiples et variées, qui nous affectent douloureusement : guerres, haine, injustice, pauvreté, pollution... A cela, l'artiste répond : ne suivons les sentiers battus de la dramatisation. Il les refuse, les récuse... préférant exprimer sa colère et sa révolte autrement : dans et par la joie.
Je ne sais pas ce que pensent critiques et professionnels de l'art de cette démarche qui va à contre courant. Quant à moi, profane, j'ai le senjtiment que ces couleurs et traits aux contours doux, me parlent agréablement tout en m'interpellant profondément.
El Boukhary Mohamed Mouemel