Les grands accueils populaires expriment toujours dans la vie des peuples un temps de sublime, un moment singulier, une reconnaissance spontanée, sincère et profonde à l’endroit d’un dirigeant. Cette reconnaissance, le plus noble des sentiments humains, mais devenue malheureusement l’orpheline de nos temps modernes, les populations du Tagant l’ont manifestée spontanément et sincèrement au président Mohamed Ould AbdelAziz par les accueils grandioses qui laissaient transparaitre la célèbre phrase du grand poète chilien engagé, Pablo Neruda :«Dès l’arrivée du dirigeant adulé, le peuple scandait à l’unisson un seul mot, certes usé, mais qui brille toujours : Merci. Merci. Merci. ».
Un grand merci que les populations du Tagant ont entonné effectivement en chœur là où le président Aziz est passé.
Merci pour l’œuvre accomplie par la nation par rapport à ce qu’elle fut en 2008 quand elle allait à vau-l’eau ; pour les succès et les réalisations continument améliorées qui ne peuvent s’ignorer, s’occulter, s’enlever : politiques, socio-économiques, culturelles qui ont métamorphosé le pays.
Merci pour la hauteur dela vision stratégique et la ferme conviction qui ont permis à la Mauritanie de s’affranchir des hypothèques du passé ; d’attaquer frontalement et avec fermeté les multiples défis amoncelés historiquement ; d’édifier aujourd’hui un Etat moderne, démocratique, égalitaire, citoyen, distributeur des richesses du pays entre toutes les couches sociales, luttant contre la pauvreté et la marginalisation.
Merci pour cette vision perspicace faisant que la sécuritéqui a fait de notre pays un pôle de stabilité dans une région devenue le terrain de prédilection du terrorisme sous toutes ses formes.
Merci pour avoir sorti notre diplomatie de l’isolement dans lequel elle s’engluait, par la revitalisation de nos atouts historiques et géostratégiques qui ont permis à la Mauritanie de retrouver, dans un laps de temps très court mesuré à cette aune, la place qui lui sied dans le concert des nations africaines et arabes. Et les présidences de l’union africaine et de la ligue arabe sont, à ce titre, éloquentes ; comme l’atteste aussi le rôle de plus en plus prépondérant de notre pays sur la scène internationale.
Merci pour les actions engagées pour le renforcement de notre unité et de notre cohésion nationales à travers le règlement définitif du « «passé humanitaire » et la mise en œuvre du programme pour l’éradication des séquelles de l’esclavage.
Merci pour avoir donné à la jeunesse et à la femme le rôle qui leur échoit, car nulle société ne peut atteindre la plénitude de développement sans la participation active et effective de ces deux franges sociales.
Merci pour cette volonté nationale inébranlable pour que la Mauritanie tienne son rang comme souveraineté qui ne peut être asservie, ni alignée, ni intégrée.
Merci pour avoir solidarisé le présent de la nation avec son passé en donnant à notre résistance anticoloniale la place qui lui sied dans la mémoire collective de notre peuple ; car quand les martyrs sont honorés et que leur mémoire historique reste vivante, la force d’un peuple atteint toute sa plénitude.
Merci pour avoir initié et réussi le dialogue national dont les résultats jettent les bases d’une troisième république qui réponde aux préoccupations actuelles et futures des citoyens mauritaniens.
Merci enfin pour cette cohérence harmonieuse entre la pensée stratégique et les actions concrètes qui élèvent la politique vers les buts sublimes, qui lient par un parfum éternel un dirigeant et son peuple ; une pensée et des actions qui ont aujourd’hui métamorphosé le pays, et qui demeurent tout aussi nécessaires pour la Mauritanie de demain dans cette région où des Etats constitués qu’on croyait solides se sont d’un seul coup disloqués, fragmentés.
Ce n’est pas un éloge sans fondement, mais un éloge de raison et d’objectivité que les habitants du Tagant ont exprimé, en leur nom propre, et au nom de tout lepeuple mauritanien.
Docteur AbdallahiOuldNem
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