On a vu fleurir ces derniers temps, ici et là, des articles dans la presse écrite et électronique, nationale et étrangère, dont l’unique objectif est de flétrir l’image de marque du président Mohamed OuldAbdel Aziz et de ternir la crédibilité et l’image de marque de plus en plus reluisante de la Mauritanie.
Ce n’est pas le piètre niveau de cette cabale puisée dans les bas-fonds des caniveaux qui est saisissant, ni l’imposture et les niaiseries puériles qui caractérisent ses articles, mais la nature même de cette « sainte alliance » responsable de cette vile campagne qui est surprenante et mérite d’être disséquée.
En effet et à la faveur de l’éternelle ironie de l’histoire, une véritable « Sainte Alliance » s’est nouée entre de petits cénacles politiques numériquement peu représentatifs et qui rappelle à s’y méprendre, à en juger par sa composition, une véritable « salade russe » : un noyau central confortablement installé dans son exil doré et qui en constitue l’estampille ; certains hommes politiques séniles et râpés par leurs échecs répétés ; certains rhéteurs marxistes qui ont réussi leur reconversion lucrative de la gauche à l’opportunisme plat; quelques islamistes obtus recevant leurs mots d’ordre et leur financement de l’extérieur; des nationalistes chauvins et excentriques ramant à contre-courant de la roue de l’histoire ; des arrivistes en politique utilisant les ressorts ethniques au service d’un projet sectaire de connivence avec l’étranger.
Dans sa mission, cette « sainte alliance » s’appuie sur une campagne ampoulée, loufoque et spécifiquement vide.
Le dernier thème de sa campagne est relatif au procès pourtant équitable et transparent, d’un groupe de militants de l’IRA, cette organisation non reconnue, qui ont troublé l’ordre public, attaqué les forces de sécurité, blessé des policiers en plein exercice de leur fonction et saccagé les biens de l’Etat. Aucune république, aucun état, nulle démocratie ne laisseraient de tels agissements impunis.
Surtout pas les pays européens qui ont pourtant apporté leur musique d’accompagnement à cette vile campagne parun communiqué pour le moins saugrenu de la délégation et de leurs chefs de mission accrédités à Nouakchott. Une institution européenne qui nous a habitué, il est vrai, à souffler le chaud et le froid en ressassant, à chaque fois que de besoin, le même thème des droits de l’homme et de l’esclavage, comme carte de marchandage dans leurs relations avec la Mauritanie.
Auparavant, d’autres thèmes ont alimenté la cabale de cette « sainte alliance ».
Tantôt ce sont des brouilles imaginaires avec tel ou tel pays voisin, alors qu’en matière diplomatique, le pays, sous le président Aziz, est sorti de l’isolement pour jouer pleinement aujourd’hui le rôle que lui confère sa situation géostratégique. La présidence de l’Union africaine et celle aujourd’hui de la Ligue arabe illustrent on ne peut mieux les succès diplomatiques enregistrés par la Mauritanie. Cela témoigne aussi, si besoin en est, de l’excellence de nos relations avec tous les pays africains et arabes, y compris au premier chef nos voisins du Nord et du Sud.
Tantôt, c’est l’unité nationale qui est jugée fragile, alors qu’elle n’a jamais été, plus qu’aujourd’hui, aussi solide et mieux raffermie. Et comme chacun le sait, c’est le président Aziz qui a pansé les blessures profondes de la conscience collective de notre peuple, conséquence des douloureux évènements de 1989 et de 1990. Depuis lors, la Mauritanie, comme aux moments glorieux de notre histoire, a retrouvé sa vitalité culturelle féconde et l’unité de toutes nos composantes au service d’un présent continument amélioré et d’un avenir radieux.
Tantôt, c’est la situation socio-économique du pays qui est considérée comme inquiétante alors que la Mauritanie connait une métamorphose sur tous les plans : un réseau routier immense dans toutes les régions du pays ; des réalisations importantes dans le domaine de l’infrastructure hospitalière avec l’acquisition d’un plateau technique moderne ; un secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur et technique qui enregistrent des avancées qualitatives ; la disponibilisation de l’eau potable et de l’électricité dans les capitales régionales et départementales, et dans des centres ruraux ; nos secteurs économiques névralgique ssont en plein essor : pêches, agriculture, élevage et mines.
Mais surtout ce développement socio-économique a généré une croissance soutenue dont les retombées positives ont touché pour la première fois dans l’histoire du pays les couches sociales les plus déshéritée par le biais de plusieurs programmes comme l’Agence Tadamoune.
En tout état de cause l’impact de cette cabale orchestrée contre notre pays restera, au regard du soutien indéfectible du peuple mauritanien aux réalisations et à la sécurité que connait la Mauritanie sous la direction du président Aziz, une percussion désordonnée d’un tambour exténué à l’image de ses batteurs. Car notre grand peuple juge la politique non pas à travers la parole verbale et les slogans creux, mais à l’aune des réalisations concrètes qui ont amélioré sensiblement ses conditions socio-économiques. Tout le reste est de la mousse.
Docteur AbdallahiOuld Nem
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