Dns le cadre du lancement de son programme d’activités relatives aux défis sécuritaires de l’heure (terrorisme, migration clandestine, criminalité transfrontalière…), le Secrétariat permanent du G5 a organisé ce matin, dans ses locaux à Nouakchott, un atelier sur la lutte contre la radicalisation.
Il s’agit d’un débat organisé autour du thème : « l'approche mauritanienne en matière de dialogue avec les terroristes ». Y ont participé des chercheurs mauritaniens, de hauts fonctionnaires du G5 ainsi que des diplomates, notamment des représentants des ambassades des Etats-Unis, de France et d’Espagne.
Avant d’en débattre, les participants ont d’abord écouté une brillante communication sur le sujet, présentée en arabe et en français par Nevissa Habiboullah, une jeune chercheuse et juriste mauritanienne, en collaboration avec un autre juriste et professeur d'université mauritanien, Haimoud Ramdan.
Le sujet et la façon dont il a été abordé ont suscité un grand interêt parmi l'assistance au point que l'exposé et les échanges ont pris bien plus de temps que prévu. Les organisateurs l'ont souligné et ont avoué en avoir été agréablement surpris.
Il est à rappeler enfin que le G5 regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Ensemble, ces cinq pays constituent l'une des régions africaines les plus touchées par le terrorisme et la criminalité transfrontalière. L'une des missions principales du G5 est de répondre à ce grand défi sécuritaire, comme le laisse entendre son Secretaire permanent, le Nigérien Najim Elhadj Mohamed. Et il sait de quoi il parle: il a été l'artisan principal de la SDS Sahel-Niger (Stratégie pour le Développement et la Sécurité des Zones Sahélo-sahariennes).
Nous publierons prochainement le texte de la communication de Nevissa Habiboullah dans ces deux versions, arabe et française.
category: