J'écoutais il y a quelques instants une émission radio qui parle des menaces que représentent les espèces invasives importées, animales et végétales. Leur rythme de reproduction est tel qu'elles envahissent les zones d'accueil, causant de graves dégâts à l'environnement local. Mais le vrai problème est ailleurs : l'espèce la plus envahissante c'est leur importateur, l'Homme.
Le présentateur l’a évoqué ; et moi, j’aimerais, à mon tour, y insister davantage.
Notre avidité et notre boulimie de conquête, de gain, de savoir… font que note action invasive met en danger notre planète dans toutes ses dimensions : terrestre, aérienne et maritime. Et les risques vont au-delà.
L’espace extraatmosphérique subit les dégâts de l’action humaine de manière de plus en plus inquiétante. Outre les milliers de débris spatiaux que nous y rejetons et leurs dangers pour les satellites et engins spatiaux en général, il fait l’objet d’une rivalité géostratégique aux conséquences imprévisibles.
Par ailleurs, comme en témoignent les courbes des émissions des gaz à effet de serre, les tendances semblent à première vue difficilement réversibles en ce qui concerne la pollution qu’engendre l’activité humaine.
(Lire: "La coopération civilo-militaire face au changement climatique'')
Pour autant, il y’aura toujours des lueurs d’espoir. Explorons les pistes qui y mènent.
Tel est le mobil d’une idée forte qui me hante depuis quelque temps. J’envisage la transformer en acte : lancer un « SOS pollution Afrique Sahara».
Mes recherches et réflexions sur les questions sécuritaires et stratégiques au Sahel et en Afrique y conduisent, toutes. Les dégâts que nous faisons subir à notre planète constituent, en effet, de très sérieux facteurs d’insécurité. Les déficits dans leur prise en compte multiplient les risques. Agissons en conséquence, vite et fort.
Notre bonheur, l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants, sont à ce prix. Ne les sacrifions pas.
El Boukhary Mohamed Mouemel
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