En pensant à la guerre d’Ukraine, je ne souhaite qu’une chose : me tromper. Ou du moins me tromper au sujet de deux anticipations qui m’habitent depuis le déclenchement du conflit. Elles suivent des trajectoires aux rythmes opposés:
- La course aux armements est relancée à la vitesse grand ‘’V ‘’.
- Par contre, la lutte contre le changement climatique avancera à reculons.
J’ai le sentiment qu’on n’en parle pas beaucoup. Et je me demande : pourquoi ?
Or, tout le monde sait que booster le surarmement et le changement climatique, c’est alimenter les crises qui se profilent déjà : crise énergétique, famine en Afrique, insécurité… Et les conséquences imprévisibles risquent d’être tout aussi graves, ou même plus terribles.
Pourquoi les analyses géopolitiques ambiantes ne prennent-elles pas davantage en compte ces deux aspects de cette énième « guerre mondiale », qui ne dit pas son nom ?
El Boukhary Mohamed Mouemel
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