Sur la liste des 100 persoonnalités les plus influntes en Afrique en 2015, établie pa FINACIAL AFRIK, on rencontre 5 Mauriataniens. Qui sont-ils? quel est leur classement et sur quel critères ont-ils été selctionnés?
Réponse du financial Afrik:
9ème : Sidi Ould Tah, DG de la BADEA pour avoir augmenté la cadence des décaissements concessionnels envers les Etats africains à des conditionnalités (1% de taux d’intérêt, maturité de 30 ans avec une longue période de grâce) uniques.
28ème: Mohamed Ould Nouegued du groupe AON (Banque, immobilier, BTP, activités maritimes). L’homme le plus riche de Mauritanie poursuit sa diversification régionale avec une présence internatio- nale en Guinée, au Mali et au Sénég
32ème : Mohamed Ould Bouamatou. Exilé au Maroc depuis bientôt quatre ans, le patron du groupe BSA (Banques, assurance, distribution de produits gaziers) est de facto devenu un homme politique du fait de sa supposée divergence majeure avec le President mauritanien, Mobamed Abdel Aziz.
91ème : Abdarrahmane Sissoko a marqué l’année 2015 par son film Timbuktou à ranger dans la littérature. Récompensé par 7 césars dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateurs aux Oscars du cinéma 2015.
98ème Abdallah Ould Mohamedi, patron de Sahara Média et de l’agence de presse APA News, très influent sur l’axe MENA et Afrique de l’Ouest.
On constate l'absence des garndes autorités politiques( chef d'Eat, ministres...). Financial Afrik, explique pourquoi il a fait ce choix: "Nos choix se sont basés tout d’abord sur les critères de dynamisme et non la fortune, la valeur ajoutée apportée et non la taille du projet ou de l’entreprise. Les opérateurs qui développent des projets transfrontaliers, du public ou du privé, ont été privilégiés. Comme ce fut le cas l’année dernière, nous avons écarté les politiciens et les acteurs de l’industrie humanitaire. De même, pour un meilleur confort dans l’analyse, nous avons fait abstraction des chefs d’Etat et de gouvernement".
On note également que dans le classement précédent (année 2014), les Mauritaniens étient au nombre de six au lieu de 5. On y trouvait les noms cités précédement en plus de celui de Mohamed Ould Abdellahi Ould Oudaa DG de la SNIM. C'est probablement la chute du prix du fer sur le marché mondial qui fait que le Finacial Afrik l'a écarté.