C’était il y a cinq années, presque jour pour jour.
« C’est peut-être le moment de faire le bilan.
D'abord, en Chine j’ai appris au moins deux choses :
1. Parler sans dire un mot.
2. Écouter des bruits qui n'existent que dans mon esprit: seulement le silence !
Puis, une année et demie de partage sur face book, et via d’autres moyens, perturbe mes conclusions : la musique transcende tout ça. Je ne pense pas, en effet, que la beauté artistique soit paroles ou silence. Elle est l’être, elle est âme, elle est sensations…
Enfin, à quoi rime tout ça ? Rien. Sauf que pour souffler, on a besoin parfois de divaguer, de s’évader, de donner cours à ses propres conneries. Je crois que j’ai envie de parler aux miennes, de les caresser.
Non ! Je veux plutôt les contourner.
Et le chemin est là, bien tracé par mon compatriote plasticien, Oumar Bal.
Bravo, les artistes pour les limites que vous mettez à nos conneries, en détournant nos regards vers autres choses. Je vous en remercie, bien que je vous en veux quand même un peu pour cela ; ou peut-être que je vous envie tout simplement.
Beijing, 26 août 2015
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