Le virus Corona est révélateur de ce que l’homme est capable de faire à l’homme : le grand malheur de la désolation, la mort d’innocents, la fermeture des frontières, la destruction de l’économie.
Le manque de vigilance et l’absence de prise de conscience de la gravité de ce phénomène ont conduit aujourd’hui des pays pourtant développés à des situations catastrophiques. On y décompte des milliers de personnes atteintes et, le plus grave, des courbes de mortalité sans cesse croissantes. C’est que l’indiscipline est un terrain de prédilection pour l’éclosion de cette pandémie. Par contre, le virus craint la discipline et l’application scrupuleuse des mesures prophylactiques.
Des mesures prophylactiques précoces et rigoureuses que les pouvoirs publics en Mauritanie, sur instruction du président de la république, ont décidées, parmi lesquelles la fermeture de toutes nos frontières aériennes, terrestres et maritimes et le couvre-feu instauré le soir sur toute l’étendue du pays.
L’application scrupuleuse de ces règles et de ces mesures prophylactiques est la manière civique et le seul moyen de lutte contre cette pandémie. Le couvre-feu est une nécessité absolue. Car le seul moyen d’échapper à la maladie, c’est éviter tout contact avec d’autres personnes. Le confinement est la règle d’étalon pour lutter contre la maladie, et non, comme certains disent une restriction des libertés individuelles et collectives. Il doit être respecté scrupuleusement et avec plaisir par tous les citoyens mauritaniens.
Ainsi et au regard de la situation grave qui plane sur nous, toute violation du couvre instauré doit être assimilé à un acte de désobéissance à une décision nationale visant à enrayer ce fléau national. Notre conscience nationale collective aigue doit impérativement nous dissuader. Car c’est la participation effective et attendue des citoyens pour la réussite des mesures prises par l’état et que la communauté internationale, en particulier l’organisation mondiale de la santé, apprécie à sa juste valeur comme un exemple à suivre.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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