Pendant la décennie écoulée, la Mauritanie offrait le spectacle incohérent de l’affrontement politique, alors que l’élémentaire réalisme commandait la réconciliation. Loin d’en appeler à la raison et à la pondération, notre classe politique, majorité et opposition, était divisée en deux blocs qui se heurtaient, se repoussaient et se blessaient. Pour s’épargner le vertige de la dialectique, toute notre pensée politique se résumait au rejet de l’autre, au refus de lui reconnaitre le droit à l’existence politique, à le caricaturer grossièrement sous les traits d’un épouvantail. On y a perdu jusqu’au sens des mots. La tolérance est haine, le rassemblement affrontement, la vérité mensonge.
Dans cette atmosphère politique délétère, la Mauritanie oscillait de Charybde en Scylla. Elle se détournait des défis cruels qui l’assaillent. le développement socio-économique du pays ne pouvait qu’en pâtir cruellement ; elle était politiquement défigurée car notre élite plongée dans un débat irréel et inintelligible.
C’est pourquoi pour le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouany, mettre fin à ces éclats, ces conflits et ces fureurs qui épuisent notre nation, est non seulement une nécessité rationnelle mais un impératif urgent, une valeur de civilisation pour permettre au pays d’affronter sereinement nos défis internes et externes ; de canaliser toutes nos énergies au service de notre bien commun, la Mauritanie.
Un pari sublime amplement atteint rapidement par le président de la république, Mohamed Ould Cheikh Ghazouany. Une atmosphère empreinte d’estime réciproque et de confiance mutuelle est aujourd’hui instaurée avec tous les pans de l’opposition pour imprimer un nouveau style qui serve, au - delà des différences, le combat commun pour notre pays, qui renforce davantage l’unité nationale, qui accélère notre développement socio-économique et qui enrichisse notre démocratie. Un acquis incommensurable. Un exemple pour les pays arabes et africains.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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