Il y a ce regard infini et cet oiseau au loin volant
Il y a ces clapotis de l’eau et ce soleil qui descend
Il y a cet enfant triste et beau et ce nuage gris et blanc
Il y a ces gouttes d’espérance et ce toit de notre maison
Et il y a toutes ces années enfilées dans le chapelet
Du temps et qui n’ont rien changé pourtant
Il y a ces yeux où mot à mot s’égrène ce mot jamais dit
Il y a ces battements du cœur et ces soupirs et ces langueurs
Il y a cet enfant qui vieillit en habitant ses dix-sept ans
Il y a ce regard cet oiseau cette pluie et ce soleil
Et il y a ces nuits d’insomnie à jamais perdues à la vie
Et qui n’ont rien changé pourtant
Il y a un gâchis insensé
Des lambeaux d’un bonheur tué
Au berceau partout
Comment oublier ?
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