Le scrutin présidentiel s’est terminé en Côte d'Ivoire aujourd’hui en fin d'après midi, avec des retards de fermeture de plusieurs bureaux de vote, ratards décidés par les autorités pour compenser les retrads d'ouverture.
Le vote s’est déroulé dans le calme. Et ils étaient 7 candidats à briguer les suffrages de 6,3 millions Ivoiriens inscrits sur les listes électorales.
Aucun incident sécuritaire majeur n’a été signalé malgré des signes d’énervement observés dans un bon nombre de bureaux de vote, où les électeurs ont exprimé parfois leur mécontentement à cause d’insuffisances apparues dans l’organisation : retard d’ouverture de bureaux de vote, dysfonctionnement dans le système biométrique…
Le taux de participation serait plus faible que celui du scrutin présidentiel de 2010. Interrogé à ce sujet, Youssouf Bakayoko, le président de la CEI (commission électorale indépendante), n’a pas voulu donner de chiffres ou de tendances.
S’agissant des résultats, là aussi aucune indication de la part de la CEI. Ce mutisme de l'institution organisatrice n’a pas empêché certains commentateurs et observateurs d’estimer que le Président sortant, Alassan Ouattara, passe au premier tour. À écouter leurs analyses, on est tenté d'accorder un certain crédit à leur pronostic.
Dans cette perspective, il est bien normal de se demander sur l’attitude des adversaires de Ouattara.
L’opposition reconnaîtra-t-elle les résultats ? Quelle forme prendra l'expression de son attitude ? Les 6 concurrents du tombeur de Lorent Gbagbo adopteront-ils une position commune ?
En effet, le rejet par l'oppisition des résultats des votes est si fréquent et persistant en Afrique. Sa fréquence est tel que que ce genre de questions posent des soucis dans la majorité des pays du Continent où des élections sont organisées.
Dans ce contexte, comment se comporteront les acteurs et leaders politiques ivoiriens, dont le pays vit encore les séquelles douloureuses conséquentes à sa crise électorale de 2010 ?
On saura certainement la réponse dans les heures à venir ou, au plus tard, dans 2 à 3 jours. Mauriactu.