Au moment où les dirigeants de l’opposition radicale tirent de leurs songes et de leurs acrobaties verbales des feux d’artifice dont les flammes et les fumées conjuguées, à défaut de séduire le chaland, ne dépassent pas leurs tours d’ivoire, le président Aziz envoie deux messages politiques d’une clarté adamantine à partir de ses vacances à Nouadhibou au cours de ce mois d’Aout, par ailleurs plein de significations historiques pour le pays.
En premier lieu, un message politique fort par lequel il rappelle, si besoin en est, que le fondement moral de son action politique, son unique préoccupation reste le peuple ; qu’il éprouve toujours par le biais des bains de foule ce besoin charnel d’être en contact avec les citoyens ordinaires pour s’enquérir de leurs situations, de leurs préoccupations locales et nationales, des imperfections qu’ils constatent, mais aussi des réussites enregistrées par le pays. Et c’est cette figure emblématique, cet engagement sincère d’un Homme au service d’une cause sublime et d’une patrie que les citoyens ordinaires de Nouadhibou ont spontanément accueilli partout où il est apparu. Tous ont manifesté avec satisfaction, au cours des rencontres fortuites avec le Président dans les avenues, aux cabanons, à la sortie des mosquées, dans les supermarchés, combien est important l’écart, le fossé, l’immensité qui sépare Nouadhibou de 2016 avec celui de 2008. Une ville qui est passée du dénuement au développement, une ville qui a connu une véritable métamorphose en un laps de temps très court avec un réseau routier imposant, avec des infrastructures sanitaires et éducatives satisfaisantes, avec l’extension de l’électricité et de l’eau dans tous les quartiers, avec une zone franche qui se met en place de manière graduelle, avec la réhabilitation des ports minéralier, artisanal, de pêches… Ils ont aussi souligné le développement harmonieux de la ville qui a vu la répartition horizontale des fruits de la croissance et la distribution des terrains à usage d’habitation entre toutes les couches sociales de la ville, surtout les plus démunis.
S’agissant de la situation générale, ces simples citoyens ont manifesté leur sentiment de satisfaction et de fierté quant à l’organisation et la réussite du sommet arabe organisé pour la première fois par notre pays. Ils ont par ailleurs loué les acquis importants enregistrés par la Mauritanie dans tous les domaines, ainsi que le climat de sécurité qui y règne. Ils ont enfin demandé la poursuite des mesures de bonne gouvernance et de la lutte contre la gabegie instaurées par le Président ainsi que celles relatives à l’emploi des jeunes.
En second lieu, cette visite est venue apporter un démenti cinglant à certaines informations mensongères colportées depuis quelque temps par une certaine presse nationale et internationale, et relatives à l’existence d’une tension à notre frontière nord ; une certaine presse qui, faut-il le rappeler, obéit à des intérêts sordides émanant d’un certain milieu qui a récemment revêtu une fallacieuse pelure de patriotisme à partir de son séjour doré à l’étranger, alors que son passé et ses intentions sont de notoriété publique pour le peuple mauritanien.
Contrairement à ces informations mal intentionnées, et comme l’atteste le climat serein à Nouadhibou, notre frontière- Nord est calme, comme d’ailleurs le sont celles du Sud, de l’Est et du Nord-Est.
Comme le disait Buffon « l’homme est avant tout un style » ; et celui du président Aziz est en réalité une attitude politique, ou plutôt une altitude politique fondée sur la proximité avec les citoyens, sur l’écoute permanente de leurs points de vue et de leurs appréciations sur la situation générale du pays. Des citoyens qu’il considère, contrairement au reste de la classe politique, comme le début et la fin de toute action politique ; qu’il considère, pour leur raison simple et leur lucidité naturelle, à même de discerner entre le juste et le faux, le bon grain et l’ivraie quand il s’agit de leurs intérêts propres et de ceux de la nation. Et on touche là le secret réel de cette communion profonde entre lui et le peuple mauritanien que les vacances de Nouadhibou sont venues, si besoin en est, corroborer de la manière la mieux accomplie.
Docteur AbdallahiOuld Nem
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