Le bouillonnant Biram Ould Dah Ould Abeid, connu à la fois pour son opportunisme et son extrémisme, vient de faire une victime au Bukina Fasso. Connaissant manifestement mal l’homme, la pauvre est tombée dans les filets de cet habile manipulateur des médias. Elle a mordu à l’appât de « l’antiesclavagisme », qu'il leur tend habituellement : Biram a été son invité du JT de 20h. C’était le dimanche 10 septembre dernier. Une occasion pour le chef de l’IRA, une organisation illégale, de s’en prendre violement à la Mauritanie. Fidèle à son arrogance habituelle, il développa, comme il en la coutume à chaque fois qu’il trouve l’occasion, un discours haineux et violent, raciste et diviseur.
La victime tombée cette fois-ci dans ses pièges n’est autre que Wandata Nathalie Kaoré ; une journaliste et présentatrice qui a plus de 10 ans de travail au compteur, à la RTB (Radio Télévision du Burkina), et qui a remporté plusieurs prix, (prix Galian en 2008, prix médecine traditionnelle en 2009…). Selon le site JOTAY qui a rapporté l'information, cette valeur sûre du journalisme burkinabé "vient d’être licenciée pour avoir reçu comme invité du JT Biram Dah Abeid de l’IRA". L'employeur qui l'a renvoyée ne réalise sans doute pas comment une grande « pro » de la « com » de cette stature puisse-t-elle se laisser berner par Biram, un homme hors la loi qui instrumentalise les concepts des droits de l’homme, au point d’en faire un fonds de commerce juteux !
Une question que doivent se poser les journalistes et relais d’opinion avant qu’ils tendent leurs micros ou les objectifs de leurs caméras vers ce genre de personnages qui doit inspirer plutôt méfiance que confiance.
El Boukhary Mohamed Mouemel
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