Une destinée de feuille morte pour la campagne contre les amendements constitutionnels !

Une  destinée de  feuille  morte  pour la campagne contre  les  amendements  constitutionnels !

Nous  assistons  à  une  campagne   peu  amène  visant  à  altérer, à fausser et  à  défigurer la pertinence et la portée historique des amendements  constitutionnels  adoptés  par  le  dialogue  national  inclusif  auquel  ont   pourtant  participé  la  plupart  de  nos  partis  politiques, majorité  et  opposition.  Une  campagne  dont  les  acteurs   veulent   nous  faire  prendre  des  vessies  pour  des  lanternes  en  changeant  de  peau  comme  les  serpents,   alors  que  leur  véritable  nature  n’est  que  trop  connue  par  les  Mauritaniens.

En  effet, ils  sont  pour  la  plupart   des  hommes  politiques  polis  comme  des  galets  par  leurs  échecs répétés  et  par  l’usure  de  l’Histoire  qu’ils  ont  côtoyée,  depuis  belle  lurette, sans  jamais  enregistrer  le  moindre  succès. Ils  pensent  à  tort  profiter  de  cette  occasion  pour  maquiller  leurs  rides  politiques  et  s’autoproclamer   par  leurs  cris  d’orfraie  les  « gardiens  du  temple » ;  et,  ce  faisant,  sortir  de  leur  sclérose  structurelle   et   de  leur  cécité   politique  persévérante   dans  lesquelles  ils  sont  fortement  englués.  Mais  Ils  se  trompent  lourdement et  leur  vile  campagne, comme  par  le  passé, serait  affligée  du  destin  de  feuille  morte, comme  le  confirme  l’accueil  particulièrement  timoré   que   le  peuple  mauritanien  lui  a  réservé. Et  ce  n’est  pas  des  déclarations  émanant  de  l’Internationale  socialiste,  cet  appendice  de  la  françafrique,  ou  de  certains  députés  européens  en  mal  d’angélisme,  qui  vont   influencer  une  décision   souveraine  prise  à  l’unanimité  par  la  majorité  écrasante  de  nos  partis  politiques  et  de  notre  société  civile  dans  l’intérêt  bien  compris  de  la  nation. Et  ce  n’est  pas  non  plus une  terne  musique  d’accompagnement  apportée  par  les  déclarations  saugrenues  de  deux  anciens  chefs  d’état   ressuscités  pour  la  circonstance  de  notre  sous-sol  politique,  qui  leur  servira  de  bouée  de  sauvetage  politique ;  tant    les  résultats  peu  flatteurs  qui  ont   sanctionné    leur   passage    à  la  tête  du  pays ,  et  qu’on  peut  résumer   de  manière    sobre    par  la  performance  de  l’échec  cuisant,  sont  encore  vivaces  dans  la  conscience  collective  du  peuple  mauritanien  pour  l’induire  en  erreur.

Un  peuple   mauritanien  qui   sait  que  les  grandes  politiques  se  jugent  à  leurs  fruits et   les   grands  Hommes  d’Etat  à  la  portée  et  à  la  pérennité  de  leurs  réalisations.  Un  peuple qui mesure à sa  juste  valeur l’œuvre  accomplie  par  la  nation  par  rapport  à  ce  qu’elle  fut  avant  2008.   Une  nation  qui  offre  aujourd’hui  un  exemple  vivant, non  pas  seulement  d’une  ambition  d’envergure, mais d’énormes efforts  consentis  au  service  du  développement  durable,  de  l’égalité  des  citoyens,  de  la  sécurité  et  de  la  grandeur  du  pays.

Ne sont-ce  pas  là, entre  autres,   les  raisons  objectives suffisantes  qui  font   que   le  peuple  mauritanien    manifeste  à  toutes  les  occasions  au  président  Mohamed Ould AbdelAziz  sa  reconnaissance,  son  soutien  indéfectible   et  sa  totale  confiance  en  l’avenir  du  pays ?  Il  le  manifeste  présentement, directement  et  à  travers  ses  représentants  au  parlement, par le ferme  soutien aux  amendements  constitutionnels  proposés  qui  renforcent  les  acquis  et  préparent  l’avènement  d’une  nouvelle république. Car  la  constitution d’un  pays   n’est  pas  un  dogme, elle  doit  au  contraire  évoluer  et  s’adapter aux  impératifs  de  développement  tant   politique,  économique,  social  et  culturel. Elle  se  change -  et  c’est  parfaitement   conforme  à  l’état  de  droit-  dès  lors   que  les  procédures  sont  respectées  et  que  la  révision  s’effectue  dans  les  formes  républicaines.  Des  conditions  scrupuleusement  respectées  aujourd’hui  par  nos  pouvoirs  publics, mais   qui  n’ont  pas   pour  autant  empêché notre  opposition  extrémiste  de  vouloir  la  torpiller  par  une  campagne  bas  de  gamme. Mais  se  trompe  celui  qui  pense  encore  que  les  Mauritaniens, à  travers  leurs  parlementaires, n’ont  pas  fait  leur  choix  définitif :  approuver  sans  coup  férir  les  amendements  constitutionnels  proposés.

Docteur   AbdallahiOuld   Nem

 

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