Je regrette de n'avoir pas pris une photo avec ' Heyine " en marge du débat organisé , hier à l'académie diplomatique par le Ministère de l'emploi et de la formation professionnelle en partenariat avec le think thank " idées et avenir.
Malgré une proximité parentale avec lui ( sa grande mère paternelle est mon arrière tante du côté maternel en ligne directe. ) ,
Je ne le connais que vaguement. Je n'ai pas eu l'honneur de le côtoyer dans le travail, ni dans les affaires d'État lesquelles constituent , à mes yeux , le critérium qui sert à juger et jauger les responsables publics.
Politiquement, j'ai refusé de céder aux pressions familiales et amicales visant à me convaincre de soutenir son ephémère candidature à la présidentielle en 2009 .
En effet ,je savais par mon expérience politique et par ma connaissance du terrain que cette candidature ne pouvait que faire long feu .
Cela dit je savais et je ne suis pas le seul à le savoir que cet illustre ingénieur connu pour sa compétence et son intégrité , incarne la bonne gérance dont le pays a bien besoin.
Propulsé à la tête de la SNIM , à la faveur d'un changement du pouvoir politique, le brillant ingénieur qui a fait sa carrière dans le fleuron de l'économie mauritanienne, s'est , vite, distingué comme un rigoureux gestionnaire car il a su protéger la prestigieuse entreprise contre la boulimie des gens du pouvoir.
En son temps , ni le puissant PRDS , ni les Ministres budgetivores , ni les oligarques et autres notables goulus n'ont pu enfreindre les règles de la bonne gérance strictement appliquées.
Il a réussi avec les cadres et travailleurs Mauritaniens, dans un contexte particulièrement difficile , bien avant la flambée du prix du fer dont le fruit a été dilapidé, à maintenir l' esprit de l'entreprise publique , qui est , en définitive l'esprit de l'État .
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