Trump n’est pas l’antithèse d’Obama...

Trump n’est pas l’antithèse d’Obama...

Deux hommes et deux prêches pour une même Amérique

Loin de moi l’idée de soutenir Donald Trump par admiration, et moins encore celle de le déprécier pour faits et vices, tant cela est du ressort premier des Américains. Mais je suis tenté, à contre courant de la grande vague de ses détracteurs, de faire part d’une lecture que je me suis trouvé à partager à contre cœur avec bien d’autres personnes.

Ceux qui dan leur élan d’inimité débordante soutiennent et répètent sans cesse qu’illégale est l’élection du président Donald Trump se trompent lourdement. Il n’y a aucun doute sur cette légalité absolue du vainqueur des dernières présidentielles américaines. Une légalité obtenue conformément aux principes de la démocratie et de la constitution centenaire de ce pays. Ce qu’il y a à dire sur le mode de scrutin des USA reste lui aussi le propre de l’appréciation des AméricainsDonald Trump a gagné grâce au vote des Grands électeurs qui ont désigné le vainqueur devenu le 45ème Président des USA.

L’élection présidentielle au scrutin indirect a été établie par la constitution il y a 225 ans, avec un vote par Etat qui donne un avantage aux Etats les moins peuplés par rapport aux « grands » Etats. Sa victoire, il la doit pour ainsi dire aux électeurs de trois Etats où il a gagné de très peu (68 000 voix en Pennsylvanie, 27 000 dans le Wisconsin, et quelque 20 000 à 10 784 dans le Michigan). Sa marge totale s’établit autour de 112 000 suffrages.

Il reste cependant que beaucoup se complaisent à jouer sur les nuances qu’ils prélèvent du lexique bien nanti du droit politique, introduisant même et sans la moindre hésitation le concept de la légitimé qu’ils nient au Président Trump  face à celui de la légalité de son élection qu’ils savent incontestable.

Mais nonobstant cette polémique qui fait rage aux USA, en Europe et partout ailleurs, il est important de reconnaitre que ce président mal élu a au moment fort de prestation de sermon juré de recréer une classe moyenne forte qui réduirait les écarts devenus importants entre les riches et les pauvres, rendre l’économie plus performante et plus protégée, et faire regagner à l’Amérique sa place de première puissance industrielle,  économique, technologique  et militaire du monde. En cela et pour cela, il va incontestablement user de sa solide expérience de bâtisseur d’un empire économique et financier des plus grands d’Amérique et des plus présents sur les plateaux du monde.

Or en politique - et contrairement à ce que soutiennent beaucoup de ceux qui le taxent de novice en la matière - il a réussi à se faire entourer d’une solide équipe et pas des moindres regorgeant d’excellentes éminences grises et d’hommes de caractère pesants et décisifs,  même si ces hommes comptent parmi eux des excentriques sur certains grands sujets et bien délicates questions.  Il n’y a pas de doute que d’aucuns parmi eux le conseilleront sans hésitations, d’autres le contrarieront et plusieurs encore lui tiendront tête et le feront céder sur certaines questions trop épineuses.

Le Président Donald Trump certes Bousculera fortement et autant qu’il le pourra les choses et rebattra inévitablement les cartes. Mais le monde qui a bien changé avant son arrivée à la Maison blanche s’en accommodera sans crises majeures contrairement aux prédictions pessimistes des ses antis en vogue. Les droits de l’homme continueront de gagner du terrain, les immigrations de façonner le monde, les femmes de s’émanciper et la Palestine deviendra aux cotés de l’Etat d’Israël un Etat indépendant avec Al Qods sa capitale.

El Wely Sidi Haiba

category: 

Connexion utilisateur