Huit pays de la CDEAO participèrent au sommet extraordinaire, tenu il y a une semaine, sur la crise du Niger. Il s'agit du Benin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée Bissao, du Nigéria, du Sénégal, de la Sierra Léone et du Togo. Leurs chefs d’Etat major se réunissent aujourd’hui et demain pour mettre au point les derniers détails concernant l’intervention militaire qu’envisage l’organisation contre les putschistes nigériens, comme dernière solution. Ils disposent de forces armées dont le volume global est estimée à 246000 hommes, alors que celles du Niger comptent 33000 soldats. Soit un rapport de force numérique ≥ 1/7 en faveur des de la CDEAO. Un déséquilibre vraiment énorme ! Toutefois, pour des raisons multiples, (d’ordres géopolitique, stratégique, logistique…) les chefs militaires de l’organisation auront beaucoup de mal s’en servir. Les résultats de leur réunion sont connus d’avance : la montagne accouchera d’une sourie. Ils se limiteraont sans nul doute à ressasser des menaces militaires qu’ils ne sont pas à même de mettre en œuvre.
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