Pour certains pseudo-intellectuels européens en mal d’angélisme et de notoriété académique, la démocratie en Afrique constitue un sujet de prédilection pour sortir du sous-sol de l’anonymat, un signe d’appartenance aux courants d’idées en vogue ou, plus prosaïquement, à un aggiornamento intellectuel pour qui veut faire bonne figure dans les salons à la mode ou accéder à une place au soleil.
Régis Marzin, un illustre inconnu du monde intellectuel, est un exemple de cette ribambelle d’arrivistes pour qui les Africains restent intellectuellement des âmes adolescentes. A cela s’ajoute sa proximité intellectuelle avec Nicolas Beau, directeur du Mondafrique, qui dit long sur son honnêteté intellectuelle, sa conscience professionnelle, ses motivations exclusivement matérielles et son animosité viscérale envers la Mauritanie.
Autant de raisons suffisantes qui l’ont amené à publier un article sur les résultats des élections présidentielles 2019 en Mauritanie, qu’il a pompeusement intitulé : « le coup d’état permanent en Mauritanie ».
Un ersatz d’article décousu, un tissu de contre-vérités qui le ridiculisent gravement plus qu’il nuit à notre démocratie et aux élections du 22 Juin 2019.
Une démocratie aujourd’hui à son pinacle par la décision historique, courageuse, visionnaire, et ce ne sont pas les moins laudatifs des qualificatifs, que le président Mohamed Ould Abdel Aziz, en appliquant scrupuleusement la constitution malgré les prédictions des Cassandre, vient d’administrer pour le monde arabo-musulman.
Une leçon poignante de dignité, de démocratie et de respect de la loi fondamentale que Marzin, qui se targue d’être chercheur en démocratie en Afrique, ne devait pas, pour des raisons d’éthique professionnelle, passer sous silence.
Comme il ne devait pas flétrir l’incontestable réussite du candidat Mohamed Cheikh EL Ghazouany au premier tour des élections libres, transparentes et démocratiques du 22 Juin 2019 amplement attestées par les observateurs africains et européens ; mais aussi attestées par les chancelleries accréditées à Nouakchott.
Une telle démocratie savamment mise en place depuis 2009, qui vient de connaitre une alternance pacifique dans une atmosphère empreinte de responsabilité et de transparence, ne peut être remise en cause par le grotesque et l’indigence des propos d’un parvenu . Il est surtout dommage que l’esprit français, tout de finesse, de grandeur et d’honnêteté intellectuelles , soit terni par des arrivistes de la vingtième heure à l’instar de Régis Marzin!
Docteur Abdallahi Ould Nem
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