Des sources avancent déjà des noms comme candidats probables du FNDU et ses alliés pour les présidentielles prochaines, qui auront lieu dans quelques mois dans le pays. Le nom de Mohamed Ould Bouamatou est cité, comme celui de Biram, le patron de l’organisation illégale IRA et partenaire du parti bassiste Sawab.
L’information reste toutefois à vérifier. Elle est même peu vraisemblable. Et ce n’est pas seulement du fait de l’image écornée des deux hommes à cause des controverses, des dossiers et poursuites judiciaires dont ils font l’objet.
Comme toute opposition radicale, ils ont certes des capacités de nuisance non négligeables. Mais, détruire ne fait pas un programme politique sérieux, il faut surtout savoir et oser construire. Et là, réside la difficulté :
Où sont les indicateurs qui donnent l’efficience de leur force de propositions, eux et leurs soutiens ?
L’absence de cette force ou sa faiblesse constitue une défaillance très préjudiciable, non seulement pour leur candidature, mais elle frappe l’opposition en général, et plus globalement, altère l’action politique dans le pays. Les partis et acteurs de l'autre bord ne doivent pas s’en féliciter. Bien au contraire.
Mais que peuvent-ils faire s’ils pensent durs comme fer que de l’autre côté, la partie adverse, ne sente nullement le besoin d’échanger ?
Les uns et les autres, opposition comme loyalistes, doivent faire preuve de moins d'entêtement et de plus d’humilité, étant donné que passerelle et entente entre adversaires sont à ce prix. En s'y astreignant, ils récolteront le fruit : la Mauritanie gagnera beaucoup.
El Boukhary Mohamed Mouemel
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