A la faveur de l’élargissement de l’espace médiatique et du climat des libertés individuelles et collectives que connait la Mauritanie, un petit cénacle d’extrémistes aigris véhiculent dans les réseaux sociaux un discours haineux puisé dans les breuvages de la vilenie ethnique.
Une vile campagne qui vise notre cohésion sociale, notre vivre ensemble, notre héritage singulier par l’exacerbation de particularismes identitaires les plus abjects.
Une campagne dénuée de tout fondement car la Mauritanie, sous la direction du président Mohamed Ould Abdel Aziz, a définitivement pansé les blessures profondes de notre conscience collective engendrées par les douloureux évènements de 1989 ; une Mauritanie qui s’est aussi engagée vigoureusement à extirper les séquelles de l’esclavage par le biais de réformes multidimensionnelles dont les résultats sont déjà perceptibles et par la mise en place d’un Etat démocratique et social dont les fruits de la croissance sont distribués à toutes les franges sociales nonobstant leur appartenance ethnique.
C’est pourquoi, toutes les forces patriotiques du pays doivent combattre énergiquement, dans un sursaut collectif , comme aux moments singuliers de notre histoire, ces éléments extrémistes et aigris. Car le danger, c’est la libération des forces centrifuges, l’exaltation des particularismes contraires à notre histoire, à nos valeurs et à notre culture communes. La Mauritanie y sacrifierait son héritage. Elle y compromettrait son avenir. Elle y perdrait son âme. Ce qu’à Dieu ne plaise. Amine.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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