Dans le contexte historique que traverse présentement la Mauritanie, le revirement élégant mais foncièrement opportuniste des positions politiques est apparemment le signe d’une nouvelle appartenance, d’une recherche d’une certaine jouvence politique ou , plus prosaïquement, celui d’un aggiornamento intellectuel et politique pour qui veut faire bonne figure et récupérer une notoriété évanescente.
Pour ce faire, ils jactent avec ostentation et narcissisme dans les médias contre les acquis de la décennie écoulée, qu’ils vantaient pourtant, il y’a peu de temps à cor et à cri, pour faire leur propre panégyrique et assouvir leurs intérêts égoïstes; ils s’en prennent à l’Union pour la république en affublant son président et les membres de sa direction provisoire d’épithètes les plus dégradantes d’inexpérimentés, de bas niveau politique ; Ils tentent de créer à dessein l’amalgame et même la césure entre les présidents Aziz et Ghazouany, pourtant aussi unis que des frères siamois.
S’agissant des acquis de la décennie écoulée, personne ne peut contester que le président Aziz, sans complaisance ni fioriture, a fait de la démocratie, du développement socio-économique et de la sécurité de la Mauritanie sa cause, son sujet, sa grande aventure. Sa pensée politique et son action quotidienne ont été tout le long de cette décennie mues par une exigence fondamentale, le développement, la grandeur et l’indépendance de la Mauritanie.
L’Union pour la république, dont le seul tort de sa direction nationale est la fidélité et la reconnaissance à l’endroit du président fondateur ; des valeurs éthiques sublimes qui n’ont pas varié d’un iota ni subies aucun ride.
Un parti qui, suivant les instructions de son président fondateur, s’est acquitté convenablement de la mission politique qui lui a été confiée par le congrès tenu en Mars 2019 à savoir la réussite avec brio de notre candidat aux élections présidentielles, Mohamed Ould Cheikh Al Ghazouany.
Un parti qui est aujourd’hui , en dépit des tentatives pernicieuses des pêcheurs en eau trouble, le soutien politique principal et inconditionnel du président Ghazouany et du gouvernement de son premier ministre, par le biais de ses élus nationaux, régionaux, locaux, et de toutes ses structures.
Enfin, toutes les tentatives mesquines destinées à créer l’amalgame et la fissure entre les présidents Aziz et ghazouany sont vouées à un destin de feuille morte . Tout simplement parce que ce qui les unit est de la trame du lien de parfum d’éternité.
Docteur Abdallahiould Nem
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