Lutte antiterroriste : Un carnage évité au Maroc qui équivaut à un grave signal d'alarme

La menace terroriste se développe dangereusement au Maghreb. Son ombre plane gravement sur le Maroc qui est bel et bien dans le collimateur de Daech. La preuve : le démantèlement par les forces de sécurité marocaines durant les deux dernières années de plus de 30 cellules dormantes liées à l’EI en Irak et en Syrie. La dernière opération de démantèlement en date a révélé que la cellule neutralisée  disposait  de moyens chimiques et biologiques et d’armes à feu équipées de lunettes de tir, et qu’elle s’apprêtait à commettre un carnage le dimanche passé 19 février, explique Michaël Bloch du  site  leDJJ  dans l’article suivant :

 

« Maroc : les autorités ont déjoué un attentat de l'Etat islamique à l'arme chimique

C'est un véritable carnage qui a été évité au Maroc vendredi 19 février, jour où un commando de dix terroristes avait prévu de passer à l'acte. "Nous avons découvert des produits chimiques et biologiques qui entrent dans la confection des bombes sales. Les suspects disposaient aussi d'armes à feu et même de fusil à lunettes pour atteindre facilement leur cible", a indiqué vendredi le chef du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ, équivalent de la DGSI française), Abdelhak Khiame, dans une interview au site marocain Medias 24.

"Ils étaient bien équipés pour commettre un attentat de grande envergure. Ils voulaient semer la psychose parmi la population puis se retirer dans une base de repli à vingt kilomètres de Tan Tan (Sud du pays)", a-t-il également ajouté.

La cellule prévoyait une attaque à la voiture piégée contre le Parlement du royaume. Selon Europe 1, "les hôtels Sofitel et Medina du site balnéaire d'Essaouira, mais aussi l'un des plus grands centres commerciaux d'Afrique, le Morroco Mall de Casablanca" auraient aussi été visés.

Un Français dans le commando

Parmi les dix assaillants, se trouvait également un Français. Selon Medias 24, il est "originaire d'une trentaine d'années, technicien en électronique, séjournait pour la première fois au Maroc depuis près d'une année et "n'était pas fiché par les autorités françaises". "Ce ressortissant français qui n'a aucune relation avec les pays du Maghreb, est de père et de mère français. Il s'est converti à l'Islam à El Jadida où il a résidé pendant une année avant de faire la connaissance du cerveau du commando, L.M., natif de Laâyoune", a précisé Abdelhak Khiame lors d'une conférence de presse vendredi.

Les autorités marocaines ont multiplié ces dernières semaines les annonces sur des démantèlements de cellules liées à l'EI et l'arrestation de recruteurs présumés pour le compte de ce groupe. Selon elles, 152 "cellules terroristes" ont été démantelées depuis 2002, dont 31 depuis le début de 2013, ayant des liens étroits avec les groupes extrémistes opérant en Irak et en Syrie.

D'après un rapport publié en décembre par un institut spécialisé dans le renseignement, le nombre de combattants djihadistes présents en Syrie et en Irak a plus que doublé en un an et demi pour atteindre au moins 27.000. Sur ce chiffre, 8.000 sont originaires du Maghreb, la Tunisie restant de loin le premier pays de cette région avec 6.000 djihadistes en Syrie et en Irak, d'après Soufan Group".

 

 

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