Le changement à la tête de la magistrature suprême que nous vivons aujourd’hui est apparemment un terrain de prédilection aimant qui donne des ailes à certains petits acariâtres, ces professionnels acharnés de la division. Ils trouvent dans sa compagnie l’essence de leur bonheur, c’est à dire un tremplin dérisoire, une musique obsédante pour semer la discorde et créer la césure entre les présidents Aziz et Ghazouany. Peine perdue.
Car les deux hommes appartiennent au même système politique où se retrouve, malgré le changement d’homme à la présidence de la république, une exactitude confondante d’une trame politique identique avec les mêmes idéaux et le même horizon politique.
Car les deux hommes sont aussi l’illustration la plus accomplie d’une amitié indéfectible.
L’amitié pour les deux, c’est un nom sacré sous-tendu par une ferme loyauté réciproque à toute épreuve, véritable poutre maitresse de leurs relations humaines tissées depuis des décennies.
L’amitié pour les deux est fondée sur une vision partagée de patriotisme, ce devoir sacré envers la nation, devenu denrée rare de nos jours. Un patriotisme qui les a poussés en 2008 lorsque le pays allait à vau-l’eau à prendre leur responsabilité historique et à sacrifier leurs vies pour sauver la Mauritanie de la pente savonneuse qui la conduisait à la sortie de l’Histoire.
Une telle amitié historique et politique ne peut en aucune façon être ébranlée par les prédictions catastrophiques des Cassandre qui se mêlent aux murmures souterrains et mal intentionnés du quidam. Une propagande qui fera pschitt devant la cohésion et l’unité de la majorité qui a porté le président Ghazouany à la magistrature suprême du pays. Une majorité qui doit se dresser comme un rocher devant cette propagande malveillante visant à créer un climat politique délétère entre les présidents Aziz et Ghazouany qui sont politiquement, plus que des amis, des frères siamois.
Docteur AbdallahiOuld Nem
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