D'abord,
Quand ils ont frappé, j'ai pleuré.
Les coups, je les ai encaissés,
Sans broncher.
Et puis je me suis relevée.
Seulement ils ont recommencé,
Encore, et encore...
Et ils se sont acharnés
Sur mon pauvre corps mutilé
Comme une meute de chiens affamés.
Toujours, je me suis relevée..
Il ne sert à rien d'insister,
Vous ne me ferez pas plier.
Je ne ressens plus la douleur,
Je n'ai plus de larmes à verser...
Je cache tout au fond de mon coeur
Cette rage qui me fait avancer...
Je sais...
Vous voulez me voir à genoux?
Oui mais...
Je resterai toujours debout.
Kénitra, 17 août 2016
Amina Jerjini.
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