Dès l’apparition de la pandémie du Corona-virus, toutes les mesures adéquates ont été prises avec clairvoyance, audace et perspicacité par les pouvoirs publics pour endiguer la crise. Les résultats obtenus font aujourd’hui la fierté du peuple mauritanien complètement mobilisé autour de son président de la république, Mohamed Ould Cheikh Ghazouany ; l’unité et la résilience de notre peuple ont forcé l’admiration et le respect de tout le monde.
Mais les grandes crises sont toujours une épreuve existentielle pour les nations et les peuples dont on sort en découvrant quelque chose sur soi-même, en s’étant soi-même découvert et en ayant découvert ses propres failles, ses faiblesses structurelles pour tirer les enseignements pour l’avenir. Surtout que l’ampleur, la dureté et l’étendue de la pandémie du covid-19 sont telles que la Mauritanie de demain, à l’instar de tous les pays du monde, doit être forcément différente, dans un environnement lui-aussi différent et dans un monde transformé par cette pandémie.
C’est pourquoi, le président de la république, Mohamed Ould Cheikh Ghazouany, a défini les grandes réformes d’avenir pour la Mauritanie qui intègrent tous ces nouveaux paramètres dans sa réflexion prospective.
Un programme économique dont le cout s’élève à plus de 240 milliards d’ouguiya entièrement financé sur fonds propre de l’Etat mauritanien et qui vient se greffer sur les autres composantes de son programme « mes engagements » actuellement mis en œuvre pour combler les disparités sociales et renforcer la cohésion sociale.
Un programme économique étalé sur 30 mois pour revitaliser notre économie, durement éprouvée par les effets délétères du covid-19, par une approche participative où s’accordent harmonieusement les actions de l’Etat et du secteur privé en vue d’exploiter judicieusement toutes les potentialités naturelles du pays, surtout dans les domaines agricole, de l’élevage, de la pêche et des mines.
Un tel programme ambitieux, qui métamorphosera sans nul doute la Mauritanie, requiert une gestion rigoureuse et transparente conformément aux orientations sans cesse renouvelées du président de la république en matière de bonne gouvernance .
Il requiert aussi de la part des citoyens un état d’esprit nouveau qui coupe court avec la facilité déconcertante, l’insouciance, la prégnance de certaines mentalités surannées frénatrices du développement et du progrès que la roue de l’Histoire a dépassées.
Il requiert enfin de la part des partis politiques et de la société civile la poursuite et le renforcement de leur action unitaire dans le cadre du consensus politique créé autour du programme du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouany.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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