Qui a informé le syndicats des transporteurs guinéen qui a dénoncé le djihadiste Salek Ould Cheikh, ? Le gouverneur de région guinéen concerné répond : « Les syndicalistes bissau-guinéens avaient eux-mêmes été informés par le consul de la Mauritanie à Bissau que plusieurs Mauritaniens étaient en fuite vers la Guinée via la Guinée-Bissau », a expliqué à Jeune Afrique le gouverneur de la région administrative de Boké, le général de brigade Siba Lolamou. « Les services de défense et de sécurité ont été alertés, poursuit-il. Et le barrage routier Guinée-Bissau – Boké a été renforcé ».
Voilà qui confirme que ce sont bien les services de renseignement mauritaniens qui sont derrière l’opération qui a conduit à l’arrestation du Djihadiste évadé de la prison centrale de Nouakchott. Il s’agit naturellement de tout un processus plus ou moins complexe qui implique aussi bien le système du renseignement mauritanien que ses semblables dans les trois autres pays : Sénégal, Guinée Bassau et Guinée
Jeune Afrique donne les détails de la dernière étape où le rôle du consul mauritanien à Bissau semble voir été déterminant dans la traque du fugitif (cliquer ici). Cependant le fait de le divulguer par les autorités guinéennes était-il indispensable ? Ne s’agirait-il pas d’un secret à la fois diplomatique et militaire ?