L’avenir d’une nation doit se construire à partir des résultats positifs de son passé , débarrassé de ses scories inévitables, qui doit éclairer son avenir par le biais d’un processus politique continument amélioré et adapté aux contingences et aux défis présents et futurs. Tel est le défi majeur que nous devons aujourd’hui relever en Mauritanie dans le cadre du changement dans la continuité d’un même système politique où les acquis incommensurables doivent être consolidés et raffermis, où l’ambitieux programme du président Ghazouany, pour lequel il a été élu, doit être exécuté sans coup férir.
C’est dans ce cadre, que doit être bien comprise la signification politique du nouveau gouvernement du premier ministre Ismail Ould Bodda.
Un gouvernement de technocrates, dont les uns puisés dans l’ancienne équipe gouvernementale pour imprimer l’expérience et continuer les politiques sectorielles engagées, les autres venus pour élargir davantage la représentativité générationnelle, sociale, territoriale. Le tout solidement soudé, loin des rivalités stériles et des déchirements ravageurs de la politique politicienne.
C’est pourquoi, un tel gouvernement doit faire l’objet du soutien indéfectible de toute la classe politique qui a porté le président Ghazouany à la magistrature suprême du pays. La préservation des acquis et l’exécution du projet politique gouvernemental ambitieux en dépendent étroitement. Toutes les autres critiques formulées à ce sujet sont accessoires et même à la limite insignifiantes en regard des objectifs nationaux que le gouvernement s’assigne dans ce contexte historique particulier.
Docteur Abdallahi Ould Nem
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